Prix des Lecteurs 2017 du Livre de Poche
1. Bilan des lectures (Partie I)
2. Bilan des lectures (Partie II)
3. Bilan de l’expérience
Voici la deuxième partie du bilan de mes lectures pour le Prix des Lecteurs du Livre de Poche, pour lequel je suis jurée depuis le début d’année. Le premier article était consacré aux romans m’ayant laissé mitigée, en tout logique je parle maintenant de ceux qui m’ont vraiment plu.
Vous pouvez d’ailleurs constater que sur vingt-deux livres reçus, plus de la moitié sont dans cet article. Dans l’ensemble, j’ai tout de même eu des lectures vraiment positives !
Franchement pas mal !
Eh bien, dansons maintenant !
Karine Lambert
(2016)
La septantaine déjà bien tassée, Marguerite vient de perdre son mari. Après plusieurs décennies à devoir lui obéir, elle découvre peu à peu sa liberté nouvelle. De son côté, Marcel a perdu l’amour de sa vie. Les deux veufs se rencontrent un jour en cure thermale.
Elle prépare ce coup de téléphone à son fils comme si elle allait passer un examen. Sera-t-elle éternellement une petite fille face à tous les hommes ?
Honnêtement, la couverture ne m’inspirait vraiment pas confiance. C’est un peu criard et cela me faisait penser à de la comédie romantique feel-good un peu convenue, d’autant que j’en avais déjà reçu plusieurs de ce type au cours du prix. Alors en effet, c’est bien une comédie romantique feel-good un peu convenue, et l’histoire est plutôt attendue. Sauf qu’elle met en scène un couple de septuagénaires, ce qui est déjà plus rare, et qu’elle aborde quelques sujets propres à cet âge plus avancé de manière touchante. J’ai peut-être même versé une petite larme, donc la recette a fonctionné sur moi !
Femme au foyer
Jill Alexander Essbaum
(2015)
Anna est une Américaine expatriée en Suisse depuis son mariage à un banquier. Restant principalement à la maison afin de s’occuper de ses trois enfants, elle s’ennuie.
À l’intérieur, ils ne se donnèrent même pas la peine de s’embrasser. Ils firent l’amour d’une façon banale, quotidienne. C’était l’équivalent sexuel d’un haussement d’épaules.
Le roman est comparé à Madame Bovary et Anna Karénine en couverture, et si je suis un peu perplexe pour cette deuxième comparaison, la première fait sens. C’est avant tout un texte sur la dépression d’une femme au foyer trouvant une échappatoire à une vie qu’elle déteste à travers sa sexualité. En fait, c’est un roman que je visualise tout à fait adapté au cinéma par Sofia Coppola pour sa langueur ambiante un peu morne.
L’héroïne est touchante et son mal-être palpable, c’est un texte qui met globalement mal à l’aise. Je ne comprends d’ailleurs pas le choix de couverture de l’édition française grand format (un décolleté en très gros plan) qui laisse entendre une histoire érotique alors que si les scènes sexuelles sont très présentes, elles sont bien loin d’être positives ou sensuelles.
L’écriture n’est pas désagréable non plus, et dans l’ensemble ça se lit très facilement.
Quoi qu’il arrive
Laura Barnett
(2017)
1958 : Eva a dix-neuf ans, et en route pour assister aux cours à Cambridge son vélo roule sur un clou, tout ça sous les yeux de Jim, également étudiant. Selon leur réaction à cet événement anecdotique, leur vie pourra changer radicalement. On suivra alors trois versions possibles de leur vie.
La meilleure mère n’était peut-être pas, contre toute attente, celle qui tentait de protéger ses enfants, mais celle qui était franche, heureuse, fidèle à sa personnalité et à ses propres désirs.
Le principe est simple mais m’intriguait : trois histoires parallèles partant d’un même départ. Au final c’est un peu anecdotique, j’ai trouvé que cela aurait pu être mieux exploité : là on a simplement trois histoires différentes… et c’est tout. Il y a certes des événements qui se recoupent, mais cela aurait pu tout à fait être trois romans distincts sans changer grand chose. Cela rend en plus les choses un peu confuses puisque les chapitres s’entremêlent et l’histoire se déroule sur plusieurs dizaines d’années. Résultat, je confondais un peu les personnages et fils directeurs de chaque version.
Malgré ça j’ai tout de même passé un très bon moment. L’écriture et fluide et il n’y a étonnement pas tant de clichés que ça. Les personnages sont assez intéressants, ce n’est pas sexiste, il y a de jolies réflexions sur les choix de vie et désirs de chacun et ça se paie en plus le luxe de réussir à être émouvant par moments. Il y a certes des défauts et longueurs, mais dans l’ensemble c’est une agréable surprise !
Encore
Hakan Günday
(2013)
Gazâ, neuf ans, habite en Turquie. Bon élève à l’école, quand il rentre chez lui il aide son père, gérant d’un trafic de clandestins.
En vous absorbant, la foule possède le don magique de faire de vous un anonyme irresponsable. C’est une cuirasse qui vous protège de vous-même et de tout le reste.
Quand j’ai commencé ce roman, j’étais persuadé que j’allais le détester. Il y a au début un abus de l’utilisation des points de suspension cauchemardesque où ils sont utilisés quasiment une phrase sur deux… et moi je trouve ça insupportable… ça me donne l’impression que quelqu’un parle avec une petite voix geignarde… tout en se croyant intelligent et subtil… enfin je sais pas… Bref, c’est affreux, je n’en pouvais plus, mais fort heureusement ça se calme petit à petit. Je ne sais pas si c’était un moyen de signifier la jeunesse du personnage principal, pour ma part j’ai trouvé ça raté et ça m’a empêché de vraiment croire à ce héros.
En dehors de ça c’est l’un des trois romans les plus violents reçus au cours de ce prix, certaines scènes étant insoutenables et m’ayant laissé au bord de la nausée. J’ai eu des réminiscences de ma lecture du Grand Cahier d’Agota Kristof dans ce rapport ultra cynique à la cruauté et très sensoriel. Malgré quelques longueurs, c’est un texte sans concession qui s’approprie vraiment ce qu’il veut raconter en apportant des pistes de réflexions intéressantes, notamment sur le rapport de l’Europe au Moyen-Orient.
Je ne peux décemment pas dire que j’ai pris plaisir à lire Encore. J’ai souffert, j’ai grincé des dents, j’ai eu des hauts-le-cœur, mais il n’a pas vocation à être un roman agréable, encore heureux. C’est un texte qui dérange et laisse un goût amer, en nous brandissant une réalité facile à ignorer grâce à la déshumanisation par les chiffres. Un cri de colère poignant si ce n’est parfait.
La femme qui fuit
Anaïs Barbeau-Lavalette
(2015)
L’autrice retrace la vie de sa grand-mère qui abandonna très tôt ses deux enfants pour s’épanouir dans les autres aspects de sa vie, notamment la poésie pour laquelle elle est encore reconnue.
Ma mère a toujours peur qu’on l’abandonne encore. Même si une mère, ça ne s’abandonne pas, il faut faire attention parce que, pour elle, ça n’est pas si clair que ça.
Ça ressemble à Une allure folle, lu le mois dernier également pour le prix des lecteurs… en mieux. Pour le coup c’est raconté de manière relativement agréable (je ne suis pas une grande fan de l’utilisation du « Tu » en mode de narration mais ici, pourquoi pas) et je me suis laissée surprendre à enchaîner frénétiquement les courts chapitres. La grand-mère de l’autrice est une femme fascinante et malgré la douleur manifeste occasionnée par ses actions, sa petite-fille ne porte jamais un jugement définitif ni ne dresse un portrait uniforme de son aînée. Le contexte historique et culturel achève de rendre la lecture passionnante et le style maîtrisé ne gâche rien. Une belle surprise !
Toute la lumière que nous ne pouvons voir
Anthony Doerr
(2014)
À travers les destins d’une jeune française aveugle et d’un orphelin allemand, le roman nous entraîne à travers la France et l’Allemagne de l’Occupation à la Libération.
Sous le bruit des pas, elle distingue un grondement profond, presque un bruit blanc. Elle tire son père par la manche.
– Les Allemands ?
– L’océan…
Elle prend un air dubitatif.
– C’est l’océan, Marie. Je te le jure.
Il la porte sur son dos. Maintenant, c’est le cri des mouettes. Odeurs de pierres mouillées, de fientes d’oiseau, de sel, même si elle ignorait que le sel avait une odeur. La mer murmure dans une langue qui voyage à travers les pierres, l’air et le ciel. Que disait le capitaine Nemo ?
La mer n’appartient pas aux tyrans.
Toute la lumière que nous ne pouvons voir se lit comme un conte. L’écriture est un peu distante et j’ai eu l’impression de regarder les personnages vivre de loin, comme à travers une vitre un peu salie. Les chapitres alternent géographiquement entre l’Allemagne et la France, et temporellement entre l’Occupation et la Libération. Le procédé est terriblement efficace, j’ai enchaîné les pages presque frénétiquement. J’ai par contre trouvé ça parfois un peu mécanique et froid par moments et carrément mélodramatique à d’autres, mais je pense qu’il plaira à beaucoup de monde.
Je suis un peu sévère avec les romans parlant de la Seconde Guerre mondiale (j’en ai lu beaucoup à une époque et il y a des schémas récurrents) donc ça n’a pas été un coup de cœur mais j’ai passé un très bon moment en sa compagnie.
Ce pays qui te ressemble
Tobie Nathan
(2015)
Les destins croisés au Caire de deux frères et sœurs de lait : Zohar, un jeune Juif au père aveugle et à la mère un peu sorcière, et Masreya, musulmane venue d’un village pauvre de campagne.
Il était ainsi, ce roi enfant, impulsif et versatile, qui exhibait ses instincts comme des décorations, qui confondait ses désirs et les besoins du pays, qui croyait que, lorsqu’il mangeait, l’Égypte engraissait et que, lorsqu’il éprouvait du plaisir, la terre en était fécondée.
C’est un roman assez intriguant, qui commence comme un conte pour basculer peu à peu dans le réel. Il aborde un certain nombre de sujets, du ghetto juif dans les années vingt à la montée des Frères Musulmans plus récemment, le tout avec une belle écriture. Je n’ai pas particulièrement apprécié les personnages mais je me suis laissé prendre par l’histoire malgré quelques longueurs et clichés. Le mélange entre le superstitieux et l’historique est très réussi, c’est une jolie surprise !
Par contre, pour terminer sur une note négative, j’aimerais demander aux auteurs de tous les pays de cesser d’écrire uniquement des personnages féminins aux longues jambes élancées et aux formes pleines (mais juste sur les seins et les fesses, le reste est mince et ferme) car incroyable mais vrai : les femmes existent en plusieurs modèles et morphologies ! Alors ce n’est pas aussi relou et insistant ici que comme dans, au pif, Ahlam dont j’ai parlé dans l’article précédent, mais tout de même j’ai levé les yeux au ciel une ou deux fois.
Ruby
Cynthia Bond
(2014)
Ruby, du fait de sa peau noire, a souffert plus que de raison dans une bourgade texane avant de s’enfuir pour New-York dans les années 50. Un télégramme de sa cousine la rappelle dans sa ville d’origine et la fera retomber dans un cercle d’extrême violence.
Ces hommes étaient partie intégrante de la roue du monde et ils contribuaient à la faire tourner. Cette même roue qui, Ruby le savait, l’écraserait chaque fois qu’elle chercherait à résister. Ne serait-ce qu’avec un doigt. Ne serait-ce qu’avec une idée.
J’ai failli lâcher Ruby dans les premiers chapitres, très touffus et un peu confus : ç’aurait été dommage car c’est une sacré découverte !
C’est terriblement violent et surtout bouleversant, avec un style et des thématiques qui m’ont énormément rappelé Beloved de Toni Morrison. Le roman est fiévreux, avec des scènes qui semblent sorties d’un rêve ou d’un cauchemar et une ambiance poisseuse et étouffante. Chaque moment de répit se vit comme une grande bouffée d’air pur avant de replonger dans l’atmosphère viciée du roman.
Ce n’est pas facile à lire, que ce soit pour le style plutôt ardu ou l’extrême violence, mais c’est un texte ambitieux et impressionnant.
City on Fire
Garth Risk Hallberg
(2015)
31 décembre 1976, New-York : de nombreuses vies se croisent et s’entrecroisent autour d’une tentative de meurtre sur une jeune fille.
L’échec est tellement plus intéressant. Tout porte à croire que Dieu considère l’humanité comme un échec. Les choses deviennent intéressantes juste au moment où elles s’effondrent.
City on Fire aurait presque pu devenir un coup de cœur s’il ne ressemblait pas parfois à un best-of de tous les clichés de plein de genres littéraires différents. Surprise, les personnages féminins ont les jambes longues et élancées (ça alors) et globalement tout est très classique dans les ressorts scénaristiques. Il souffre également de quelques longueurs et j’ai été un peu gavée : j’ai lu les mille pages et quelque d’une traite (forcément, pour pouvoir le terminer en un mois) mais je conseille d’espacer la lecture de chacune des parties pour éviter l’indigestion.
Malgré ça, j’ai englouti les cinq-cents premières pages presque avec passion, le roman étant foisonnant et très bien documenté. J’ai vraiment eu l’impression de voir s’animer New-York, sa scène artistique des années soixante-dix et les personnages attachants qui peuplent la ville et le livre.
Bref, avec quelques coupures dans le scénario et un peu plus d’originalité ç’aurait été parfait !
Les coups de cœur
Le Complexe d’Eden Bellwether
Benjamin Wood
(2012)
Oscar, jeune aide-soignant, se retrouve par un concours de circonstances à côtoyer des riches étudiants de Cambridge à la vie complètement décalée de la sienne et en particulier Eden, musicien prodige à la personnalité particulière.
Pour ceux qui ont la foi, aucune explication n’est nécessaire. Pour ceux qui ne l’ont pas, aucune explication n’est possible.
J’ai toujours un peu peur quand un roman aborde le sujet des troubles de la personnalité. Je ne connaissais pas celui dont on parle ici (et je ne spoilerai pas, mais n’hésitez pas à le demander en commentaire si ça vous intéresse) mais cela me semble être fait de manière plus rigoureuse qu’ailleurs, avec beaucoup de références à des textes scientifiques publiés.
De fait, les personnages semblent crédibles et sont attachants, et le roman ne se limite pas à ce sujet en abordant également les rapports entre différents milieux sociaux, notamment dans un monde aussi aisé et élitiste que celui de Cambridge.
C’est également un bon page-turner, j’ai eu du mal à lâcher le roman avant le dernier chapitre et il parvient assez bien à brouiller les pistes et faire hésiter son lecteur.
Bref, c’est une belle découverte qui m’a captivée et m’a fait pas mal penser au Maître des Illusions de Donna Tartt, un roman qui m’avait déjà beaucoup plu.
Les délices de Tokyo
Durian Sûkegawa
(2016)
Sentarô travaille sans motivation dans une boutique de dorayaki, des pâtisseries japonaises fourrées à la pâte de haricots rouges. Un jour se présente Tokue, vieille femme aux mains abîmées, qui se propose de le former à la fabrication de cette garniture.
Il s’agit de bien observer la mine des haricots azuki. De s’ouvrir à ce qu’ils ont à nous dire. C’est, par exemple, imaginer les jours de pluie et de beau temps qu’ils ont connu. Ecouter l’histoire de leur voyage, des vents qui les ont portés jusqu’à nous.
C’est le seul roman de la sélection que je connaissais déjà le nom avant le prix, et pour cause j’avais vu son adaptation cinématographique en début d’année. Il n’y a donc pas eu d’effet de surprise puisque je connaissais déjà tout de l’histoire, ce qui ne m’a pas empêchée de beaucoup apprécier cette lecture. L’écriture est simple et agréable, il n’y a pas de multiples rebondissements mais les personnages sont doucement attachants. Le livre aborde en plus un sujet méconnu de l’histoire du Japon avec justesse, et j’ai versé quelques larmes en terminant le roman.
Bref, je m’attendais à ce que ce soit mon coup de cœur de l’année, d’autant que je l’ai reçu dans la dernière sélection du prix en août, mais finalement le tout dernier roman lu a été également un de mes favoris. Difficile de les départager puisque je les ai tous les deux beaucoup aimés, dans des styles complètement différents !
Idaho
Andria Williams
(2016)
L’histoire d’un jeune couple et de ses deux filles qui déménagent dans une petite ville de l’Idaho à la suite d’une affectation du mari, militaire, à l’entretien de la plus petite centrale nucléaire des Etats-Unis.
Il ne comprit pas tout d’abord ce qu’il voyait : c’était insensé. Il ne reconnaissait pas la salle. Les matériaux étaient les mêmes, de l’acier et du béton, mais rien n’était à sa place, tout était décalé, découpé, réorganisé, comme s’il regardait à travers un kaléïdoscope. La salle paraissait ne plus avoir la même forme.
Tout dernier roman lu donc, et je ne m’attendais pas à grand chose car la couverture ne m’inspirait que moyennement. Finalement c’est une très bonne surprise que j’ai lue avec avidité, enchaînant chapitre sur chapitre. Les personnages sont attachants et frais (même si l’héroïne a de longues jambes élancées)(et le mari est très agaçant, mais de manière réaliste). Le livre est divisé en deux thèmes distincts : l’entretien plutôt approximatif d’un réacteur nucléaire basé sur des faits historiques d’une part, la vie d’un couple dans une petite ville américaine où chacun se connaît d’autre part.
J’ai autant aimé chacun des sujets abordés, et peut-être ai-je été plus indulgente après avoir lu autant de romans remplis de clichés mais il m’a semblé que celui-ci en évitait beaucoup avec brio. Pour le coup, je ne l’aurai certainement jamais ouvert si je n’avais pas été jurée et ç’aurait été fort dommage !
Voilà, c’est terminé !
Je vous reparlerai du prix des lecteurs dans quelques semaines, quand il sera officiellement terminé. En attendant, avez-vous lu certains de ces romans ?
Tu es super énervée contre les jambes élancées et les silhouettes fuselées xD ca doit être moi parce que je ne m’accroche jamais au physique dans la réalité donc dans les livres j’arrive pas à imaginer la silhouette d’un personnage, simplement le visage. J’ai encore noté quelques livres comme Ce pays qui te ressemble et le complexe Bel… enfin le livre que tu as comparé au Maître des illusions de Donna Tartt que j’avais adoré !
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Ahah, je n’ai rien contre les silhouettes fuselées en elle-même, c’est surtout l’hégémonie de cet idéal féminin propagé par les auteurs qui m’agace ! Parce que bon, une fois ok, deux fois ok… mais ce mois-ci j’ai eu droit à la même description dans à peu près tous les livres que j’ai pu lire, donc à un moment j’ai arrêté de laisser passer !
Oooh, si tu as aimé le Maître des Illusions tu devrais vraiment aimer le complexe Bellwether !
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Le complexe d’Eden Bellweather est dans ma PAL, et comme j’ai terminé un livre ce matin, je vais enchainer avec celui là 🙂 Je te dirai ce que j’en ai pensé!
Les délices de Tokyo est dans ma wish list depuis dejà qqs temps, et ton article ne fait que renforcer mon envie de le lire!
Il me semble que j’ai dejà vu ou entendu parler d’un ou deux autres livres que tu mentionnes. Je garde ton article dans un coin de ma tête, pour venir piocher dedans si jamais je suis un jour à court d’idées (et comme ca, officiellement, la taille de ma wish list n’augmente pas 🙂 )
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Oooh super, j’espère pouvoir lire ton avis dessus alors 🙂
Ahah, c’est la bonne technique ça ! Tu avais entendu parler desquels ?
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Tes coups de coeur donnent envie… Bon, ok, j’ai déjà lu Les délices de Tokyo et je suis très contente qu’il en fasse partie. 🙂 Le complexe d’Eden Bellwether a l’air mystérieux juste en lisant la quatrième de couverture d’ailleurs.
Et j’avoue mon instant futilité : j’ai un faible pour la couverture de Encore, voilà.
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C’est fou, j’ai l’impression que les Délices de Tokyo font l’unanimité chez plein de lecteurs différents !
Et en effet, le complexe d’Eden Bellwether est fort mystérieux. Il était édité aux éditions Zulma à la base en plus, et c’est souvent un gage de qualité donc je dis ça…
Carrément, j’aime beaucoup cette couverture aussi ! Elle est parfaite par rapport au contenu en plus, lea graphiste a fait un super boulot !
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J’ai lu un bouquin des éditions Zulma et je n’avais personnellement pas été emballée… Il m’en reste un dans ma PAL ceci dit, j’espère que cette fois-ci sera la bonne. Mais si tu dis que celui-là est bien, je te crois 😉
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Ah bon, c’était lequel ?
Je n’en ai lu que 3 ou 4 mais à chaque fois c’était de très bonnes surprises 🙂
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Rosa Candida, de Audur Ava Ólafsdóttir. J’avais fait une chronique à l’époque et j’étais pas trop sûre de mon avis dessus en fait…
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Je n’avais pas vraiment aimé Rosa Candida non plus… ou pour être plus précise, il ne correspondait pas vraiment à ce que j’en attendais… Par contre, j’ai vraiment aimé d’autres livres de cette maison d’édition, comme C’est moi qui éteins les lumières, Mes seuls dieux et surtout le merveilleux Notre quelque part. Et, ça ne devrait pas compter, mais j’aime vraiment beaucoup leurs couvertures 🙂
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Oh, j’ai « C’est moi qui éteins les lumières » dans ma PAL ! J’espère que j’aimerais aussi alors 🙂
Et il n’y a pas de honte à avoir, leurs couvertures sont très belles et donnent envie !
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Je plussoie JessP, Nos seuls Dieux est vraiment très bien 🙂
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Bon, à rajouter dans ma wish-list alors 🙂
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Oh mais y’a des choses qui m’ont l’air fichtrement sympas ! Je note aussi le Complexe, ça me tente à fond les ballons ! Il faut aussi que je découvre les délices de Tokyo, je n’en entends que du bien. Toute la lumière que nous ne pouvons voir et Encore m’intriguent aussi donc je pense les noter, merci pour toutes ces découvertes !
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Ouiii j’espère que j’aurai tes avis sur ces livres alors !
Je suis certaine que tu peux accrocher au Complexe (même si ça parle -un peu- de foi et de religion :p).
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Haha, je sais quand même accepté ces domaines ! C’pas ma faute si j’y suis hermétique, je dois cacher une âme de sorcière. x)
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Et hop, 3 nouveau livre dans ma PAL ! Je connais presque aucun des livres de cette sélection.
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Je suis curieuse, quels sont les trois livres qui t’ont tenté le plus ? 🙂
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Très intéressant ton article car il met en lumière des romans que je n’avais pas remarqués.
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Merci beaucoup, je suis contente qu’il t’ait plu 🙂
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