Voyage littéraire en Italie

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Que vous soyez en vacances ou chez vous alors que tout est fermé (Lyon se transforme en ville fantôme en août, c’est impressionnant), peut-être êtes vous en quête de littérature pour voyager un peu… ou accompagner vos pérégrinations.
Aujourd’hui, je vous emmène donc faire un petit tour en Italie, depuis le sud des Alpes jusqu’aux confins de la Sicile. J’ai essayé de varier les plaisirs : entre thriller, bande-dessinée contemplative, romance ou roman historique, j’espère que vous y trouverez votre bonheur !

Et si vous êtes grand voyageur littéraire et que cette sélection vous laisse sur votre faim, je vous invite à découvrir également mes propositions de livres pour voyager au Portugal !


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Il est probable que vous connaissiez déjà ce roman et pour cause : Umberto Eco fait indéniablement parti des auteurs italiens les plus connus et réputés ! J’ai découvert cette histoire via son adaptation avec Sean Connery. Je me suis lancée dans le roman des années plus tard, en ayant presque tout oublié de l’histoire. Parfait pour garder intact le plaisir de se creuser les ménages pour trouver le meurtrier, propre au genre policier !

Mais de quoi ça parle ? Eh bien ce roman policier met en scène Guillaume de Baskerville, moine franciscain chargé d’intervenir dans une abbaye, théâtre de la mort suspecte de plusieurs moines.

Jamais comme en cette partie d’Italie je n’avais vu si étroites et soudaines des interpénétrations de mer et de monts, de littoraux et de paysages alpins, et au vent qui soufflait dans les gorges, on pouvait percevoir la lutte alternée des baumes marins et des courants rupestres glacés.

C’est donc un roman policier, oui, mais aussi un roman historique puis qu’Umberto y explore avec talent le monde religieux du XIVe siècle. Alors oui, dit comme ça, ça peut sembler un peu austère (pour ne pas dire chiant), mais il n’en est rien ! L’intrigue est passionnante et les digressions philosophiques des personnages fascinantes. Je n’ai jamais eu la sensation d’être perdue par les références, et pourtant je n’y connais absolument rien en schismes et débats religieux médiévaux. L’auteur est passionné, cela se sent et se transmet. Il y a certes des passages un peu plus difficiles à comprendre, mais rien ne vous empêche de les sauter pour revenir aux passages plus classiques des thrillers (je l’ai fait à plusieurs reprises et je n’ai même pas honte)(en même temps il y a des paragraphes en LATIN).
L’adaptation est très bien également d’ailleurs, même si, pour le coup, elle n’a gardé que l’intrigue policière du roman ; cela la rend très efficace mais un peu moins riche et marquante sur le long terme à mon avis. Au final, les deux œuvres se complètent très bien, selon vos attentes ! Bref, une jolie entrée en matière pour visiter l’Italie, pleine de mystères et de sinistres abbayes.


Venise

On change radicalement de format tout en restant dans un grand classique, avec cette bande-dessinée d’Hugo Pratt ! Mon père a toujours adoré le dessinateur, mais j’ai mis très longtemps à oser me lancer dans ces pages : le dessin est épuré et l’œuvre me semblait très difficile d’accès. J’ai découvert que je me fourvoyais lourdement puisque c’est une histoire bien plus palpitante que je ne l’aurais cru, se rapprochant des plus grands récits d’aventures tout en gardant un côté doux rêveur qui donne tout son charme à l’univers.

Corto Maltese est à la poursuite d’une émeraude mystérieuse ; mais entre intrigues et faux-semblants, la quête dans les rues de Venise ne sera pas de tout repos.

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Il y a quelque chose de très poétique qui traverse l’univers de Corto, ne serait-ce que grâce aux superbes dessins tout en aplats de noirs (il existe des éditions colorisées mais euh… bof). Les dialogues semblent un peu hors du temps, drôles et un peu éthérés, comme si tout le monde était dans la lune ou sous l’emprise de stupéfiants. Si la Venise décrite entre ces pages est particulièrement désertique (point de gros paquebots de tourisme qui détruisent un peu plus les fondations de la ville à chaque passage !), elle me rappelle les errances teintées de magie que seule la cité des Doges peut offrir. Concernant l’histoire, je n’en garde sincèrement que peu de souvenirs : c’est de l’aventure, c’est de l’énigme, c’est prenant, mais c’est vraiment l’ambiance et l’univers onirique qui font de la BD une expérience inoubliable.


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Je triche un peu avec ce roman anglais dont l’action ne se déroule pas uniquement en Italie ! Si les romances anglaises à la Jane Austen vous tentent, mais que vous aimeriez changer un peu de paysage (les campagnes à la Downton Abbey ça va bien cinq minutes), ce roman est parfait pour vous.

Lucy Honeychurch est une jeune fille de bonne famille partie en vacances en Italie. Évidemment, dans la société anglaise du début du XXe siècle, il est impensable de voyager sans chaperon et c’est donc accompagnée de sa cousine qu’elle visitera la Toscane et tombera (peut-être) amoureuse.

Bonheur : s’éveiller à Florence, ouvrir les yeux sur une pièce éclatante et nue, sur le carrelage rouge, si propre d’aspect bien que les carreaux ne le soient pas, sur le plafond peint où des griffons roses et de bleus amours jouent dans une forêt de violons et de bassons jaunes. Plus grand bonheur encore : ouvrir longuement ses fenêtres, se pincer les doigts dans des trucs inaccoutumés, s’accouder enfin au soleil, face à la beauté des collines, des jardins, des églises de marbre, avec, juste au-dessous, l’Arno gargouillant contre le quai qui borde la route.

Il y a des passages très drôles dans ce roman, à l’ironie mordante rappelant immédiatement Jane Austen. Dans l’ensemble, c’est un livre plus cynique et sobrement réaliste que celui de l’autrice victorienne et la plupart des personnages ne sont franchement pas très attachants à mon goût. Mais il y a un vrai charme romantique qui se dégage de ces pages, accompagné du pragmatisme à l’anglaise ! Ma partie préférée est celle se passant en Italie, pour la description des lieux et les relations entre personnages moins chargées de convention qu’en Angleterre.
J’ai passé un agréable moment, sans qu’il soit inoubliable ; si vous cherchez une romance doublée d’une satire sociale, qui se lise en plus rapidement pour les vacances, c’est un excellent choix !


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Quelle surprise, du Goliarda Sapienza dans cette sélection ! (Mon objectif avoué : la mentionner dès que j’en ai l’occasion). J’aurai pu vous parler (encore) de L’Art de la Joie, son roman-fleuve m’ayant littéralement transportée ou de Moi, Jean Gabin, son autobiographie sur son enfance en Sicile. À la place je vous parle de Rendez-vous à Positano, qui a l’avantage non-négligeable d’être un roman autobiographique assez court, parfait pour découvrir l’univers de l’écrivaine !

Lorsqu’elle se rend à Positano pour la première fois, Goliarda Sapienza tombe immédiatement sous le charme de la ville et de ses habitants. Elle y rencontre Erica, jeune femme qui deviendra son amie la plus intime pendant vingt ans.

C’est justement la réputation de Positano qui nous avait fait venir, à la suite du cinéaste Maselli et de son scénariste Prandino Visconti, pour voir si ce lieu pouvait servir de toile de fond à l’histoire du film Gli sbandati que nous étions en train d’écrire. Mais quelques heures avaient suffi à nous convaincre que l’endroit était trop beau et empreint de magie pour une histoire comme la nôtre.

C’est encore un texte très lumineux que livre Goliarda Sapienza, traversé par plusieurs de ses thèmes favoris dont le plus important, l’amour sous toutes ses formes. Les descriptions des paysages sont superbes et offrent un hommage vibrant à la jolie ville balnéaire, mais le plus touchant est sans hésitation la façon dont elle dessine le portrait d’Erica.
J’ai l’impression de me répéter quand je parle de mon écrivaine préférée donc je resterai brève : c’est un beau texte, très intense, très court, idéal pour la découvrir et plus facile d’accès que ses autres romans.
J’ai toujours l’impression de me retrouver quelque part hors du temps avec elle. Si Rendez-vous à Positano n’est pas mon préféré dans mes lectures sapienzesques, c’est une si jolie parenthèse littéraire que ce serait dommage de passer à côté (d’autant qu’il est paru en tout petit format poche récemment, idéal pour le glisser dans son sac avant de partir !).


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Je termine le voyage tout au sud de l’Italie, de l’autre côté de la côte, sur les paysages enchanteurs de la Sicile, grâce à ce classique italien du XXsiècle. Il a été adapté en film par Visconti, mais je ne l’ai toujours pas vu puisqu’il fait quand même 3H25 (j’ai déjà du mal à rester concentrée devant des vidéos YouTube de plus de sept minutes)(mais il paraît que c’est bien).

On y suit don Fabrizio Salina, dit « Le Guépard », prince vivant durant la deuxième moitié du XIXe siècle, époque de métamorphose de la société sicilienne, et acceptant plus ou moins bien ces changements de mentalités.

À l’entour la campagne funèbre ondulait, jaune de chaumes, noire de barbes d’épis brûlés ; la plainte des cigales remplissait le ciel ; c’était comme le râle de la Sicile calcinée qui à la fin d’Août attend vainement la pluie.

Le premier point, et l’un des principaux, c’est que c’est très bien écrit. Chaque phrase, chaque mot est à sa place même si j’imagine qu’on y perd forcément un peu à la traduction. Le rythme est lent et si vous n’aimez pas les descriptions, fuyez ce roman, dans le cas contraire c’est de la poésie à savourer.
Côté histoire, je dois avouer que mes connaissances en histoire de la Sicile au XIXe siècle sont inexistantes ; j’étais donc 100 % larguée pendant les passages les plus tournés vers l’action puisque j’ai eu la flemme de me renseigner sur les événements en cours de lecture. Cependant, cela ne m’a pas empêchée de savourer l’évolution des personnages, principalement du prince (même si j’avoue ne pas du tout m’être attachée à eux, leurs considérations sont vraiment trop éloignées des miennes).
Il y a, aussi, souvent un humour un peu pince-sans-rire que je ne m’attendais pas à trouver là et qui m’a agréablement surprise, même s’il n’est jamais très loin de la tristesse. L’ambiance est parfaitement rendue, et j’ai presque cru entendre le chant des cigales sous le soleil brûlant par moments.
C’est un texte exigeant et je l’ai lu lentement, chapitre après chapitre. Le voyage valait le détour, mais c’est probablement le roman le plus difficile d’accès de cette sélection ! À réserver à qui souhaite plonger dans l’atmosphère chaude et mélancolique d’une Sicile aux beaux paysages.


Et voilà pour le petit voyage ! Avez-vous déjà lu ces livres ?
Connaissez-vous d’autres romans permettant de visiter un peu l’Italie ?

23 réflexions sur “Voyage littéraire en Italie

  1. Je n’ai jamais lu Le Nom de la rose principalement parce que j’ai vu le film et que je me souviens trop bien de l’histoire. Après ta remarque sur l’adaptation, je me lancerai peut-être histoire de voir par moi-même les différences 🙂
    Pour les passages en latin dans le texte, ça ne m’étonne pas, Umberto Eco est reconnu pour son érudition.

    Goliarda Sapienza !!! Rien à dire, toujours parfaite.

    J’ai lu Ermanno Cavazzoni récemment, avec son roman intitulé Les Géants, paru au Nouvel Attila. Si ce n’est pas réellement un livre qui fait voyager, on y retrouve ce ton et cet humour propre aux italiens. Peut-être aimeras-tu ?

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  2. Oui, le roman ne se concentre pas que sur l’histoire, il y a vraiment une réflexion bien plus poussée (mais je ne peux pas te dire sur quoi, parce que ça spoile un peu). Tu perdras forcément un peu de suspens, mais ça peut tout de même t’intéresser !

    Aaaah, ça me fait plaisir de te voir partager mon amour pour Goliarda ♥

    Je ne connaissais absolument pas Ermanno Cavazzoni, merci pour la découverte ! Je n’ai jamais rien lu du Nouvel Attila mais leur ligne éditoriale m’intrigue pas mal, j’irai voir si je peux le trouver à la bibliothèque.

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  3. J’ai essayé de lire Le nom de la Rose, mais j’ai décroché au bout de cent pages. C’est bien le seul livre qui m’a fait paraître bête et surtout qui m’a ennuyé. Je l’ai considéré comme un bouquin érudit destiné aux universitaires plutôt qu’à toute personne.

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    • Ah zut !
      Je peux comprendre ton ressenti, je pense que je ne l’ai pas eu parce que ça ne me gêne pas de ne pas tout comprendre des références historiques et théologiques (j’ai fait des études scientifiques, donc ça m’arrive souvent). J’ai pris les réflexions qui m’intéressaient, l’intrigue principale et si ça se trouve j’ai loupé plein de chose à côté !

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  4. Ahaha, je suis tellement pas étonnée pour Goliarda Sapienza xD (mais effectivement, ce n’est pas « L’art de la joie » pour une fois)

    « Le Guépard » est très réputé, au point que je l’ai dans ma wish-list. Par contre, je ne pensais pas qu’il était exigeant, donc merci pour l’avertissement !

    « Le nom de la rose », entendu parler, mais c’est tout ! (j’ai le droit de dire que je suis une quiche en littérature italienne ?) Il a l’air sympa, même si je suis prévenue pour les passages en latin. (est-ce vraiment utile de placer ça pour montrer son érudition, alors qu’il n’y a pas que des gens érudits qui lisent ? Hmm…)

    Et « Fables de Venise » a l’air sympa ! Le style de dessin m’intrigue.

    Un super article !

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    • Tu as Camus, j’ai Sapienza 😀 (et Naomi a Baricco mais c’est moins une forceuse que nous, je crois x) )

      Ouuuh en plus le Guépard il y a des chances que tu sois un poil agacée par moments, certains personnages sont typique d’une noblesse un peu… déconnectée !
      Mais oui, il est exigeant ou chiant selon les goûts, je ne l’ai même pas vu comme un roman à force donc…

      Mmmh pour moi, ce n’est pas vraiment pour montrer son érudition, Umberto Eco semblait surtout être un sacré nerd de la langue, un peu dans son monde et très perfectionniste (au vu des essais et interviews que j’ai lu de lui). Je n’ai même pas l’impression qu’il était élitiste et du genre à juger les autres pour leur « inculture », je pense juste que pour lui, ça avait du sens de mettre ce passage en latin !
      S’il a un défaut, c’est plutôt de vouloir TOUT raconter dans ses histoires, quitte à se perdre lui-même dans trop de détails (c’est apparemment le cas avec certaines de ses œuvres postérieures).

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      • Ouais, c’est clair. xD (t’inquiètes, je sens qu’une fois qu’elle en aura lu plus de lui, elle fera pareil)

        Me dis pas que c’est comme Guerre et Paix ? xD … Non, c’est impossible. TT Bon, je suis prévenue au moins.

        D’acc, merci pour cette mise au point ! Je vois complètement quel genre de personnes il est, ça me paraît déjà beaucoup mieux que l’impression que j’en ai eu au premier abord.
        Aha, ça a l’air marrant. (enfin, en tant que lecteur, sûrement beaucoup moins)

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  5. Naaan c’est pas comme Guerre et Paix, au moins l’auteur admet tout de suite qu’il dépeint un portrait de la noblesse et pas du peuple sicilien ! Et puis il y a pas mal d’ironie sur certains de leurs travers… mais bon, c’est quand même un univers parallèle. Disons que je suis très curieuse d’avoir ton avis 😀

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  6. Bon, avec le challenge des femmes autrices autour du monde, je fais mon intéressante avec des livres israélien, néo-zélandais, burkinabé ou pakistanais, mais ton voyage littéraire m’a fait prendre conscience de mes lacunes en littérature italienne!

    J’ai lu le Nom de la rose (et vu le film, même en robe de bure, Sean Connery, …) – mais je l’ai trouvé suffisamment ardu pour que le Pendule de Foucault devienne mon réhausseur de 2e écran d’ordi au boulot 😀 – et Rendez-vous à Positano – je me souviens assez peu de l’histoire, mais j’en garde surtout des impressions, des sensations, des images de marches en pierre et de ruelles.

    C’est étrange, ton commentaire sur Le guépard me donne en même temps envie de le lire et de ne pas le lire :-). Je l’ajoute quand même dans ma wish-list, bien évidemment!

    Dans un domaine moins léger, j’ai également lu Si c’est un homme de Primo Lévi et La storia, d’Elsa Morante. Et depuis le temps que j’en entends parler, je me dis qu’il faudrait peut-être que je lise Alberto Moravia. Non, j’enlève le « Il faudrait » et je remplace l’obligation par le plaisir avec « je suis curieuse de lire Alberto Moravia ». 😉

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    • Ah ah, on regarde au loin en oubliant nos voisins ! (Je crois que c’est la littérature allemande que je ne connais absolument pas, j’ai lu les affinités électives et je crois bien que c’est tout)

      Le pendule de Foucault j’ai même pas tenté, je l’ai emmené à la boîte à livres dès que j’ai vu que c’était un de ses plus difficiles à lire…

      Je serais curieuse d’avoir ton avis sur le Guépard ! (J’ai un peu hésité à le présenter dans la sélection parce que c’est vraiment le style de roman qui peut ennuyer)

      Si c’est un homme, j’avais bien pleuré… par contre, je n’ai lu ni La storia (tu conseilles ?) ni Alberto Moravia !
      Et je trouve ta formulation parfaite, je vais essayer de l’adopter plutôt que de dire « il faut » ♥

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  7. Tu as lu Le Joueur d’échecs de Zweig, non? J’ai lu plusieurs de ses livres: la bio de Marie-Antoinette, Destruction d’un coeur, Le voyage dans le passé, 24h de la vie d’une femme, Le bouquiniste Mendel et je pense que j’en lirai d’autres, notamment ses autres biographies (Magellan ou Marie-Stuart). Comment ça, Zweig est autrichien? Il a écrit en allemand, donc, ça compte dans littérature allemande!

    Julien de La Fleur aimant bien la littérature germanique, les box m’ont fait découvrir qqs auteurs: Werner Herzog, Herman Hesse (La bibliothèque idéale: à la fois fantastique et horripilant de sexisme, la femme ne pouvant pas être considérée comme une « bonne » lectrice parce qu’elle est trop occupée aux tâches ménagères… Gros mot! Mais j’ai quand même envie de lire Siddhartha et Le loup des steppes…), Heinrich von Kleist (et son Michael Kohlhass).

    La Storia: je l’ai lu il y a vraiment super longtemps et j’avoue avec un peu de honte que je ne m’en souviens pas vraiment. Mais le résumé me donne super envie de le (re)lire 🙂

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    • Ah bah oui, maintenant que tu le dis j’ai lu plusieurs livres écrits en allemand !
      Herman Hesse j’ai lu le loup des steppes (je ne l’avais pas trouvé particulièrement sexiste quand je l’ai lu mais c’était il y a longtemps, donc si jamais tu le découvre tu me diras si c’est comme La bibliothèque idéale…), et j’ai lu aussi Thomas Mann… je retire ce que j’ai dit ! Et je note Werner Herzog (lui je ne le connaissais pas, par contre) et Michael Kohlass que je voulais lire.
      Merci 😀

      Ahah, pas de honte à avoir, j’ai une mémoire de poisson rouge… En corrigeant mes anciens articles je me suis rendue compte que si je n’avais pas écrit mes avis sur mes lectures, j’en aurais oublié la moitié !

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  8. Ah bah tu vois suite à mon année d’hypokhâgne je serai calée pour cette lecture, parce que bon souper de la chrétienté médiévale pendant un an, voilà : je suis rodée ! Mais… Les paragraphes en latin ? Pas traduits ? J’en ai marre, comme Yourcenar quoi. Les éditeurs pourraient quand même faire une note pour ça, je trouve ça frustrant…
    Pour Corto Maltesse, là encore problème de dessin… Pas trop mon style, je pense que c’est pas là-dessus que je me pencherais le plus… ^^’
    Par contre le roman suivant a l’air agréable à lire, j’aime beaucoup l’extrait que tu as partagé d’ailleurs.
    J’admets que le format court est super pour découvrir Goliarda Sapienza, à l’occasion je penserai à celui-ci pour la découvrir !
    ( on a le même problème youtube merci je me sens moins seule )
    Quand au dernier je ne le connaissais pas non plus écoute, culture italienne à 2% hein haha. Je crois que j’avais vu le livre passer sur ton instagram parce que le nom me dit quelque chose, ou alors j’ai vu ça ailleurs… Mais bon, je pense pas me pencher sur celui-ci, je reconnais que la Sicille du XIXe est pas trop dans mes préoccupations actuelles hein, je préfère privilégier autre chose…

    Ah aussi j’aime bien ta tentative pour l’article, l’esthétisme est agréable puis avec les photos on voyage encore plus, c’est très immersif. 🙂

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    • Excellente remarque de recolteusedemots sur la forme de l’article, que je plussoie avec enthousiasme! En effet c’est super joli et les images des régions et des films nous mettent tout de suite dans l’ambiance. Bref c’est top et tu as dû y passer du temps, donc autant te le dire: bravo!

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      • Merci beaucoup !
        Comme je le disais à Naomi, je suis super contente que ça vous plaise parce qu’effectivement, j’y ai passé du temps, et je me demandais si l’essai serait réussi.
        Donc merci de votre retour à toutes les deux ♥

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    • Pour les passages en latin, sache que j’ai lu le roman dans une vieille édition de ma mère donc c’est possible que ça ait été changé depuis. Et je crois qu’Eco avait dit que ça lui faisait surtout plaisir de les caser là mais que ce n’est pas bien grave si on comprend rien à ces paragraphes, c’est juste pour capter l’ambiance :’) (il me fait trop rire ce mec)(j’ai lu son essai sur la traduction et c’est vraiment un passionné de langues, pour moi il est très différent de Yourcenar ou ton cher Michon, c’est un gros nerd et pas un pur élitiste méprisant).

      Le dessin de Corto Maltese est très connoté 60s, c’est sûr, je comprend que ça puisse rebuter un peu !

      Avec vue sur Arno est très agréable à lire, oui, j’ai dû le terminer en un weekend. Cet extrait m’a beaucoup plu aussi, il me semble qu’il ouvre le roman et j’étais conquise ♥

      Oui, je l’ai posté sur Instagram ! Mais laisse courir oui, en plus vu les lectures super exigeantes que tu dois lire, autant ne pas en rajouter…

      Merci beaucoup, ça me fait trooop plaisir que tu l’aies remarqué, j’ai voulu tenter quelque chose et je crois que j’aime bien le résultat !

      Aimé par 1 personne

      • Bon si l’auteur lui-même le dit, tant mieux, mais peut-être que là encore c’est à l’édition de renseigner ça par une Note de l’auteur, ça aiderait beaucoup à ne pas louper l’intention réelle ! Je connaissais un peu sa réputation d’érudit tout content mais pas snob ( cette qualification semble risible quand c’est moi qui le dit haha ) donc ça détend l’approche !

        Oh oui, pour « Avec vue sur Arno » débuter le livre avec un passage pareil c’est prometteur, ça donne envie de poursuivre ! A l’occasion je sais que je pourrai tenter alors. ^^

        Ce n’est pas passée dans l’oreille d’une sourde hihi ! (ou alors est-ce que je dois dire que ce n’est pas passé sous les yeux d’une aveugle dans ce cas de figure ? :v ) Je passe donc mon chemin !

        Ca se voit direct quand même, enfin je sais pas j’ai toujours été conquise par ton esthétisme donc du coup j’ai dû m’y habituer inconsciemment et ce changement a allumé une petite lumière dans ma tête ? De rien en tout cas, le principal c’est que ça te plaise aussi !

        Aimé par 1 personne

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