All of them witches – 9 livres pour Halloween

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Trois femmes et trois loups – Eugène Grasset (1892)

Halloween approche, enfin 🎃
L’an dernier, je vous avais concocté une petite sélection sans thème particulier en guise d’introduction (oui, j’ai déjà une liste d’idées pour Halloween qui devrait couvrir au minimum les cinq prochaines années)(j’aime beaucoup Halloween).
Cette fois-ci, sortez vos chaudrons et vos bouquets de sauge, préparez vos balais et envoûtez vos chapeaux : je vous propose de passer Samhain en l’excellente compagnie des sorcières !

Cela tombe en plus très bien puisque ces temps-ci (le phénomène s’amorce depuis quelques années déjà) il y a un véritable retour en force de la figure de la sorcière. Que ce soit dans ses interprétations féministes ou dans ses aspects les plus mystiques, cet engouement n’est pas pour me déplaire. Après tout, cela fait vingt ans que la sorcellerie me fascine (un certain Harry Potter n’est pas étranger à cet intérêt) et avoir autant de matière à disposition, ce n’est que du bonus.
Sur ce, voici une petite sélection de neuf œuvres pour vous mettre dans une ambiance de sorcellerie plus ou moins accommodante, selon vos envies pour Halloween.
Bonne lecture !

Suspiria – Goblin ♫


Vous ne croyez pas à la sorcellerie et préférez l’histoire de la sorcière plutôt que ses sortilèges ? Laissons donc les balais de côté pour des livres réalistes !

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Threads of Fate– Courtney Brooke

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Sorcières !
Le sombre grimoire du féminin
Julie Proust Tanguy
(2015)


J’avais déjà parlé de Julie Proust Tanguy l’an dernier, lors de ma sélection autour de la piraterie. La revoilà avec mon essai favori de l’autrice ! ! Il ressort d’ailleurs en poche ce mois-ci, ce qui en fait donc le parfait timing pour le découvrir. Point de fiction ici, Sorcières ! retrace la figure de la sorcière dans l’imaginaire collectif – principalement occidental – de l’Antiquité à nos jours.

Elles portent pour noms Baba Yaga, Morgane, Médée, Samantha, Carrie ou Hermione Granger. Elles terrifient, par leur sensualité envoûtante ou par leur méchanceté insondable ; elles font rire les enfants et les femmes au foyer, désarmant d’une bonne blague des siècles de traque et d’exclusion. Peuplant aussi bien les contes de fées et les films d’horreur que les pièces de théâtre et les jeux vidéo, elles s’imposent à travers les âges et les arts.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est un essai riche en références de tout azimut : des pièces classiques aux jeux vidéo, de Médée aux magical girls, Julie Proust Tanguy dresse un portrait très complet de la sorcière. Les aspects historiques, sociologiques et culturels sont très bien dosés, avec assez de références pour expliciter ses propos et se fournir en culture ensorcelante jusqu’à la nuit des temps. Sans être à proprement parler un essai féministe, ça l’est forcément par le sujet et l’histoire de la sorcière ; l’autrice semble en plus particulièrement renseignée et impliquée et cela se sent, ce qui est fortement appréciable.
C’est peut-être parfois un poil dense, et pour un néophyte cela risque d’aller un peu vite par moments. Ça ne me gêne pas puisqu’il y a assez de clefs pour se renseigner sur ce qui est abordé rapidement, mais ça se lit donc assez lentement pour tout intégrer et ne rien louper. Pour ne rien gâcher, Julie Proust Tanguy écrit en plus très bien !


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Les Sorcières de Salem
Arthur Miller
(1953)


On part du côté du théâtre avec ce classique reprenant les mémorables procès de sorcières ayant abouti à l’exécution de vingt-cinq personnes dans la ville de Salem en 1692. C’est probablement le cas le plus connu de psychose collective et l’un des épisodes symboliques de la chasse aux sorcières.

Car, dans ces livres, le diable est mis à nu, dépouillé de tous les déguisements qu’il peut prendre. Ici sont tous vos esprits familiers, incubes et succubes, vos sorcières qui vont par la lande, dans l’air et dans l’eau, vos enchanteurs de la nuit et du jour. S’il est parmi nous, je le trouverai et je jure de l’écraser, cette fois, pour de bon.

C’est une belle pièce de théâtre aux dialogues souvent touchants. Le sujet sert de prétexte à l’auteur pour dénoncer le puritanisme américain et le maccarthysme des années 50 mais même sans ces parallèles, le texte est puissant et les implications éprouvantes. Il y a une vraie tension qui ne s’abaisse pas, même en connaissant l’issue du procès. Il m’aurait fallu plus d’expositions des personnages pour me les rendre attachant et atteindre le coup de cœur, mais c’est le gros inconvénient de lire du théâtre quand il est pensé pour la scène.
J’aimerais donc à présent beaucoup voir la pièce jouée, et si vous avez une adaptation préférée n’hésitez pas à me la conseiller !


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Un bûcher sous la neige
Susan Fletcher
(2010)


Un peu de fiction historique à présent avec un détour en Écosse, fin du XVIIe siècle, aux côtés de Corrag, une femme accusée de sorcellerie qui racontera sa vie à un révérend en attendant son exécution.

Voilà ce que je vais dire. Si putain est du feu, je suis de la glace. Si putain est comme minuit sans étoiles ni lunes, sans comètes au sillage de lumière fantomatique, moi, je suis claire. Je suis de la blancheur du lait.

J’ai lu le roman en anglais donc je ne peux pas vraiment parler du style de la traduction française : la version originale est en tout cas tout à fait accessible, fluide et agréable à lire, si l’envie vous prend de lire dans la langue de Shakespeare et d’apprendre quelques mots écossais au passage !
Côté histoire, il y a quelque chose d’assez éthéré et poétique dans le récit de l’héroïne. Ce n’est pas un livre à lire pour ses rebondissements, le rythme est lent et Corrag prend son temps. Elle raconte beaucoup la nature, les saisons, les animaux, et cela plonge dans une ambiance très agréable pour peu qu’on apprécie le contemplatif. Sur le reste, c’est de la fiction historique fascinante (je connais peu l’histoire des Highlanders et j’étais ravie d’en apprendre plus) avec une pincée de féminisme fort appréciable. Une chouette découverte !


Dans sorcellerie il y a magie, alors partons côté fantastique : un chapeau pointu, un gentil chat noir et c’est parti pour le sabbat !

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Amandine Malabul (1998)

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Le Livre perdu des sortilèges
Deborah Harkness
(2011)


Et voilà, enfin du fantastique !
Le Livre perdu des sortilèges se passe dans notre monde et suit Diana Bishop, une universitaire et sorcière non-pratiquante. Le jour où elle tombe sur un manuscrit caché, elle s’attire l’attention de toutes les créatures surnaturelles de la planète : sorcières, démons et vampires, dont le ténébreux Matthew Clairmont.

Les seules créatures au monde qui intéressaient Sarah étaient les autres sorcières. Pour elle, les humains étaient de pauvres petites choses aveugles au monde qui les entourait. Les démons, des adolescents attardés auxquels on ne pouvait se fier. Et dans sa hiérarchie, les vampires étaient bien en dessous des chats et plus bas encore que les chiens bâtards.

Alors honnêtement, quand ma mère me l’a conseillé et que j’ai lu le résumé, tous mes voyants rouges se sont allumés en même temps : cela puait le Twilight². Et bien finalement, pas tant que ça ! Un certain nombre d’ingrédients sont les mêmes, principalement la romance surnaturelle, mais c’est ici traité de façon plus adulte que dans la saga adolescente : les personnages communiquent entre eux et sont relativement attachants. Si vous aimez les romances fantastiques sur fond de thriller ésotérique c’est un très bon choix… même s’il faudrait que je le relise, voir ce que j’en pense à présent que les années et l’effet de surprise sont passés.
Parce que twist !
Une série adaptée du roman est en cours de diffusion depuis septembre ; j’ai regardé les premiers épisodes, et ce n’est vraiment pas terrible, remettant en cause mon bon souvenir de la série. Mauvaise adaptation ou évolution de mes goûts, je ne sais pas, et si vous l’avez lu ou vu je serais ravie d’avoir votre avis !
(Là je trouve ça niais, prévisible, avec des personnages insipides et une histoire d’amour insupportable donc BON, j’espère que le livre est différent.)


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L’Atelier des Sorciers
Kamome Shirahama
(2016 – en cours)


Youpi, un joli manga tout public, qui met plus le pied dans la fantasy que le fantastique !
L’Atelier des Sorciers narre l’histoire de Coco, petite fille débutant un apprentissage en sorcellerie par la suite d’événements tragiques. Trois tomes sont parus pour le moment, tous disponibles en édition limitée ou simple (les deux couvertures sont des petites beautés, c’est une souffrance de devoir faire un choix).

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Déjà : le dessin est magnifique. Mais alors vraiment. La mangaka tire ses influences des mangas (duh), de l’art occidental et des comics pour arriver à un trait vraiment sublime. Toutes les cases sont maîtrisées, même les plus anodines, et tout est très fluide et dynamique. Je pourrais rester des heures à contempler ses drapés, ses chevelures et ses mains.
En dehors de ça, l’histoire est tout à fait prenante et intrigante. Pour le moment, c’est une belle histoire pour tous les âges et je pense que par son intrigue et son dessin, il y a des chances qu’il plaise au plus grand nombre et soit un sacré succès éditorial ; c’est bien là tout le mal que je lui souhaite.


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Gregory Maguire
(1995)


Vous connaissez peut-être déjà ce titre pour la comédie musicale qui en a été adaptée : Wicked explore tous les événements antérieurs à la venue de Dorothy dans le monde d’Oz, mais du côté de la méchante sorcière de l’Ouest.
Est-elle vraiment si méchante ou bien manque-t-il juste son point de vue ?

Quelle est la différence entre une étoile filante et une maison qui tombe ? Et bien, l’une exauce un vœu dans un trait de lumière, et l’autre écrase l’odieux dans un pet de sorcière !

Le postulat et les réflexions sont assez intéressants, notamment sur le fait que l’Histoire soit toujours écrite par les vainqueurs. C’est valable dans la réalité, mais on l’oublie trop souvent dans les mondes fictionnels !
Je ne suis toutefois pas une pro du Magicien d’Oz, et j’ai forcément loupé un énorme pan de références. Si vous aimez le film, le roman n’en sera probablement que plus intéressant.
La première partie est la meilleure et j’ai ressenti une très baisse d’intérêt par la suite, qui a un peu gâché ma bonne découverte. C’est un peu l’effet Déracinée de Naomi Novik : un monde qui m’enthousiasme mais dont l’intrigue se révèle finalement un peu trop classique. La première partie est toutefois si touchante et réussie que c’est difficile de ne pas le placer dans la sélection (et puis je suis très relou avec la fantasy, peut-être que cette deuxième partie vous plaira plus qu’à moi).


Arrêtons avec les gentilles sorcières, c’est Halloween ! On veut des ensorceleuses maléfiques, des envoyées du Malin, de l’épouvante et de l’horreur ! Pour les plus téméraires, voici une petite sélection à ne pas lire avant de dormir.

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Suspiria – Dario Argento (1977)

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La maison de la sorcière
H.P. Lovecraft
(1933)


J’ai un peu hésité à faire figurer cette nouvelle dans ma sélection : Lovecraft est un personnage fort peu recommandable, qui non seulement ne se contente pas d’être raciste et antisémite, mais en plus a le mauvais goût de faire reposer une bonne grosse partie de son œuvre sur sa peur de l’autre. Alors pourquoi le mentionner ?
Déjà parce que dans cette nouvelle en particulier, ça passe, ensuite parce que c’est un classique de la littérature horrifique et que je voulais en parler un jour (je connais pas mal de monde qui ne sait pas que Lovecraft, c’est… particulier…), enfin parce qu’autrement je n’avais pas d’idée de texte qui fasse peur avec des sorcières (oups).

Que la vieille maison eût une influence néfaste, il ne pouvait le nier ; mais les traces de sa curiosité morbide du début l’y retenaient. Il se disait que seule la fièvre était responsable de ses chimères nocturnes, et que la fin de l’accès le libérerait des monstrueuses visions. Elles étaient, néanmoins, abominablement frappantes, convaincantes, et il lui restait au réveil le sentiment d’avoir éprouvé beaucoup plus de choses qu’il ne se le rappelait.

Du coup ça ne va pas être tout à fait comme les autres micro-critiques. Est-ce que Lovecraft, c’est bien ? C’est une influence essentielle sur la littérature, c’est sûr. Ça fait assez peur, souvent, et ça met très mal à l’aise, presque tout le temps. Ça a alimenté et continue d’alimenter un imaginaire horrifique riche et efficace. Ça a vieilli aussi : sur le style, alambiqué et vieillot, et sur les ressorts tellement repris depuis leurs écritures qu’ils en perdent de l’horreur. Et puis cela baigne tellement dans tout un tas d’idées rances et criminelles que c’est impossible de séparer l’homme de l’artiste, comme certains le demandent sans cesse, et ce même si Lovecraft est enterré depuis longtemps.
Quitte à le découvrir, il n’empêche qu’il y a pire que la Maison de la Sorcière et son horreur mathématique (littéralement hein, il y a de gros passages scientifiques qui marchent étonnement assez bien pour faire peur).
Mais vous faites ce que vous voulez : ce n’est pas parce que c’est un classique que c’est incontournable, et vous êtes maintenant prévenu·e·s !
(Ah oui, l’histoire : un étudiant fait des rêves bizarres et ça tourne mal.)


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La Dame n°13
José Carlos Somoza
(2005)


Salomon Rulfo est un ancien professeur ayant abandonné sa profession et sa passion pour la poésie à la mort de sa femme, Beatriz. Depuis, il fait chaque nuit le même cauchemar d’une femme assassinée. Le jour où il voit le visage de la victime à la télévision, décédée dans les mêmes circonstances que celles qu’il vit chaque nuit, il décide d’enquêter sur la vérité.

L’allée des Marronniers était étroite et effectivement flanquée de marronniers, le sol tapissé de feuilles. La lumière du soir était moribonde quand Ballesteros gara sa Volvo devant le numéro 3. C’était le dernier de la rue, de sorte qu’il formait à lui seul une petite place. Un mur d’une hauteur considérable et un solennel portail métallique se chargeaient de décourager les curieux. Des rafales de vent agitaient les feuilles, en leur donnant de délicates impulsions, comme des cordes de cithare. Quelque part un grand chien, peut-être un dogue, aboya.

Je ne savais pas grand chose de l’histoire et quelle bonne surprise ! La Dame n°13 m’a fait vraiment peur (je suis une flippée devant les écrans, mais devant un livre ça m’arrive rarement) : il y a une gestion du malsain et de l’effroi presque onirique, me rappelant l’ambiance de certains vieux films d’horreur. Difficile de dire pourquoi je l’ai autant aimé sans spoiler : disons rapidement que ça parle poésie de façon assez originale, bien amenée et franchement flippante. L’histoire se lit comme un thriller, d’une traite, et attention tout de même : certaines scènes sont très graphiques et ce n’est vraiment pas un roman tout public.
Côté personnages, ils ne sont pas particulièrement attachants et semblent un peu être des archétypes sur pattes. D’habitude, ça me gêne, mais ici eh bien ça sert le propos, et c’est rare de pouvoir dire ça.
Si vous aimez l’horreur, c’est une vraie pépite à découvrir !


wytches.pngWytches
Scott Snyder
(2014)


Malgré la mention « Tome 1 » de la couverture, Wytches est bien une histoire indépendante… et terrifiante.
Après le harcèlement de leur fille Skyler, la famille Rooks déménage pour prendre un nouveau départ. La forêt près de chez eux est malheureusement habitée par des créatures peu hospitalières.

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Franchement, ce comics m’a vraiment fait peur. Le dessin est très particulier, un peu psychédélique, avec des couleurs souvent totalement irréalistes (j’avais emprunté la BD à la bibliothèque et je n’ai pas pu en faire une photo, mais disons que c’est souvent plus proche de la couverture que de l’illustration ci-dessus). La BD est un peu courte pour en parler sans dévoiler grand chose mais c’est une très bonne lecture d’Halloween qui fait vraiment peur (certaines cases sont glaçantes).


Alors, vos sorts sont prêts à être lancés ?
Connaissez-vous d’autres livres sur les sorcières ?

15 réflexions sur “All of them witches – 9 livres pour Halloween

  1. Un super article très complet, beau travail ! Je… n’aime pas spécialement Halloween (je dis ça, et pourtant, je sortais faire du « Trick or Treat » jusqu’à l’âge de 15 ans) et les sorcières ne m’ont jamais vraiment intéressé plus que ça. (j’ai vraiment l’impression de blasphémer avec mon commentaire)

    Ceci dit, il faudrait peut-être que je me bouge le fion sur le sujet, c’est peut-être plus intéressant que ça en a l’air. Je note « Sorcières ! » et « Les sorcières de Salem » qui ont le plus attiré mon oeil. Pour « La dame n°13 », c’est un livre de José Carlos Somoza et il faut de toute façon que j’en lise un autre un jour !

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  2. Quel super article ! j’y puise pleins de références et ai du coup très envie de découvrir tous les textes !! dommage pour ma PAL 🙂 Pour « le livre perdu des sortilèges », je suis beaucouuuup moins enthousiaste que toi et ai été très ennuyée par l’histoire d’amour.. Pas de chance, elle est au coeur du récit. Du coup, je me suis arrêtée au tome 1.. Bonne journée et happy Halloween à toi !

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  3. Je ne suis pas spécialement fascinée par les sorcières, mais j’aime bien les ambiances halloweenesques et je trouve ta sélection très chouette, il y en a pour tous les goûts!
    Je me souviens d’avoir lu « Les Sorcières de Salem » au lycée, je l’avais apprécié mais je pense que ce serait intéressant de le redécouvrir maintenant. La référence qui me tente le plus reste quand même l’essai « Sorcières! », ta description donne vraiment envie!

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    • Merci beaucoup, j’ai essayé d’être éclectique donc je suis ravie que ça t’ai plu !
      L’essai Sorcières est très chouette, par contre une amie l’a acheté dans son édition poche et c’est bien plus austère que le grand format, ils ont enlevé toutes les illustrations.

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  4. Oh oui, un joli article thématique Halloween! 🙂

    Je n’ai pas encore ouvert Sorcières, mais je me dis que ce serait vraiment le bon moment!
    Les sorcières de Salem sont dans ma (très longue) wish-list et l’Atelier des sorciers me fait vraiment de l’oeil maintenant 😉

    Je n’arrive pas à me souvenir si j’ai lu Un bûcher sous la neige ou non… Je suis sûre d’avoir lu une histoire de confession d’une femme condamnée à mort, mais les noms et les lieux ne me disent rien.

    De mon côté, je dois ma très jolie découverte « sorcière » de l’année à Jacmel avec la Trilogie Morgenstern d’Hervé Jubert, que j’ai dévorée! Ce n’est peut-être pas parfait, mais c’est une lecture vraiment très agréable à bien des égards.

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    • L’Atelier des sorciers est peut-être un petit peu enfantin dans son histoire (pour le moment) mais c’est teeellement joli, je te conseille d’y jeter au moins un œil !

      Ahah, en tout cas c’est bien une histoire de femme condamnée à mort. Peut-être que certains lieux ont été traduits ?

      J’ai noté la Trilogie Morgenstern, je me le réserverai pour octobre prochain :p

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  5. « L’Atelier des sorciers est peut-être un petit peu enfantin dans son histoire »: merveilleuse excuse pour aller l’acheter… pour mes enfants (= aucune conséquence pour ma PAL)! Merci 😉

    Je viens de retrouver à quel livre Un bûcher sous la neige me fait penser (et ça n’a aucun rapport avec les sorcières): A la grâce des hommes, de Hannah Kent, qui raconte l’histoire d’une condamnée à mort en Islande au début de 19e s.

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    • J’y ai pensé en plus ! Mais je me demande s’ils ne sont pas un peu jeunes, c’est du enfantin comme les premiers tomes de Harry Potter, certains événements sont un peu sombres ou pressentent une histoire plus sombre.
      J’aurais trop dû te les apporter la semaine dernière !

      Oh, tu conseilles le roman ?

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      • Mais de mieux en mieux: je vais être tout simplement obligée de faire une pré-lecture moi toute seule avant de pouvoir le lire avec eux! 😀

        Concernant A la grâce des hommes, d’après ce que j’en ai écrit sur Explo (très utile comme aide-mémoire;-) ), c’est bien, mais pas top.

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