Miscellanées #15 – Bilan 2018

Ça fait déjà six mois que je n’ai pas publié de miscellanées ! La fin d’année approchant à grand pas, j’en ai profité pour vous faire un gros point sur mes découvertes culturelles 2018 préférées (sans compter la littérature, évidemment).

Aujourd’hui, je vous présente les films, séries, jeux vidéo et albums ayant rythmé mon année, qu’ils soient sortis ou non durant 2018. Pas de classement particulier, tout est un peu en vrac et je vous préviens : ça va être long.
J’espère pouvoir vous en faire découvrir quelques-unes aux passages, pouvoir en discuter avec vous, et pourquoi pas découvrir vos propres coups de cœur de l’année passée ?
Bref : le bilan 2018, c’est parti !


Films

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How to Talk to Girls at Parties – John Cameron Mitchell (2018)
Un film qui semble sorti d’une autre époque, ce qui n’est pas pour me déplaire !
On y suit un adolescent anglais, en 1977, qui rencontre une jeune extraterrestre désireuse de découvrir le mouvement punk dont il est fan. Il y a une ambiance un peu bizarre, des personnages étonnamment attachants, Nicole Kidman en prêtresse punk et Ruth Wilson en combinaison latex. C’est surprenant, sans être d’une ambition folle, mais ça m’a mis de bonne humeur et donné envie de relancer mon vieux CD des Sex Pistols. Un vrai film feel-good !

I Am Not A Witch – Rungano Nyoni (2017)
Ce film nigérian suit la vie d’une fillette prise pour une sorcière. Elle est alors enfermée dans un camp de sorcières (ce qui n’est pas une invention, cela existe réellement) et accueillie par toutes ces femmes rejetées par la société.
C’est parfois drôle, souvent touchant, toujours violent dès que le sujet se rappelle à nous. Il n’y a pas non plus de mélodramatisme, mais la petite fille est si attachante que même sans violence frontale (ou presque), ça coupe parfois un peu le souffle. Formellement, c’est assez réussi et certains plans sont particulièrement beaux ; j’ai hâte de voir les prochains films de la réalisatrice.

Vivre – Akira Kurosawa (1952)
L’histoire d’un employé à la mairie se découvrant atteint d’un cancer à un stade avancé. Comment utiliser les derniers mois qui lui restent à vivre ?
J’aime beaucoup Kurosawa, donc je m’aventurais dans Vivre sans trop d’appréhensions. Sans surprise, j’ai aimé ! Il y a quelques longueurs qui traversent le film, mais il est si débordant l’amour et de bonté que je lui pardonne sans hésitation ses quelques défauts. Il y a également certains des plus beaux plans que j’ai vus cette année. Si vous voulez découvrir le réalisateur, je vous conseille toutefois plutôt Entre le ciel et l’enfer, un thriller que j’ai revu cette année et qui se révèle toujours aussi efficace, 55 ans après sa sortie !

Voyage à deux – Stanley Donen (1967)
Ce n’est pas une découverte puisque j’adorais ce film au lycée, mais j’en gardais finalement très peu de souvenirs et c’était une redécouverte presque totale. On y suit la vie d’un couple en difficulté à travers leur trajet de vacances… et les flashbacks que chaque lieu fait remonter.
J’avais envie de le revoir de puis longtemps et je n’ai (presque) pas été déçue. Les deux parties sont un peu inégales, la deuxième s’empêtrant un peu dans son propos et dans quelques longueurs. Mais alors la première partie ! Elle est parfaite : drôle, touchante, portée par des dialogues très bien écrits (et n’ayant quasiment pas vieilli) et des acteurs sans défauts (bon, surtout Audrey Hepburn). Elle rattrape tous les défauts de la seconde et vaut à elle seule le coup d’œil.

Love Exposure – Sion Sono (2009)
Très bizarre ce film : il date seulement de 2009 mais je lui aurais spontanément donné dix ans de plus, il est parfois très bizarrement (mal ?) filmé, il est trop long, son message est parfois assez gênant, il est très débile… mais j’ai quand même accroché ! Je crois que j’avais besoin de voir un film aussi imparfait et à part, complètement foutraque et con. Depuis, j’ai écouté en boucle une des chansons titres (qui n’est pas disponible sur Spotify à mon grand désespoir).
Je ne sais pas si je le conseille (presque 4 heures de délire, il faut le vouloir quand même) mais c’est une expérience que je vais définitivement garder en mémoire !

Mais aussi :

Moi, Tonya de Craig Gillepsie, 2018 (dont j’ai parlé au début d’année) ; There will be blood de Paul Thomas Anderson, 2008 (je continue de découvrir le réalisateur et pour le moment, j’aime beaucoup, Paul Dano est incroyable et arrive à voler la vedette à Daniel Day Lewis dans toutes ses scènes) ; BlacKkKlansman de Spike Lee, 2018 (le silence à la fin du film dans la salle était incroyable) ; Night is short, Walk on Girl de Masaaki Yuasa, 2017 (un peu chelou ? mais joli, et j’aime de base beaucoup le réalisateur donc j’étais vendue d’avance) ; Chungking Express de Wong Kar-wai, 1995 (le genre de film qu’on trouve chiant ou génial : perso j’adore le contemplatif et je suis tombée amoureuse de Faye Wong donc bon -en plus elle chante bien-) ; Jusqu’à la garde de Xavier Legrand, 2018 (que j’aurais mis dans le top si je m’en étais rappelée avant… absolument terrifiant, j’ai terminé le film en apnée. Tous les acteurs sont parfaits).


Séries

La non-fiction :

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Cunk on Britain – 5 épisodes (2018)
Il est assez probable que vous ne connaissiez pas Philomena Cunk. C’est un personnage du programme Weekly Wipe de Charlie Brooker (le créateur de Black Mirror), une émission anglaise revenant sur l’actualité britannique avec un humour assez particulier. Philomena Cunk, c’est une journaliste qui pose les questions les plus débiles possibles de manière toujours très sérieuse à des experts de leur domaine… et c’est finalement assez intéressant. Si vous aimez l’humour absurde et pince-sans-rire et que vous n’avez pas de souci avec la langue anglaise (les sous-titres ne sont pas disponibles en français) n’hésitez pas à jeter un œil sur Cunk on Britain, série de cinq épisodes revenant sur l’Histoire de l’Angleterre, de la Préhistoire à nos jours. Si vous avez toujours rêvé de parler de Napoléon Cumberbatch ou de One Direction à un expert en histoire médiévale, Philomena Cunk est là pour vous.

Terrace House – Boys & Girls Next Door – 98 épisodes (2012 – 2014)
J’avais déjà parlé de Terrace House l’an dernier, en découvrant la série. Cet été, j’ai enfin terminé la toute première saison de cette émission de téléréalité, qui suit six colocataires dans leur quotidien, sans aucune tâche, objectif ou scénario imposé. C’est très addictif, et cette saison plus encore que les autres. J’espère qu’elle sera disponible un jour sur le Netflix français puisque pour moi, c’est de loin celle qui m’a le plus accroché : on y suit un peu plus l’amitié entre les participants, un (tout petit) peu moins leurs histoires d’amour, et tout le monde est attachant. Bref, si vous avez accès au Netflix japonais *keuf keuf* foncez, vraiment, ce sont 100 épisodes parfaits. Mais je ne suis vraiment pas assez objective avec cette série.

Queer Eye – 16 épisodes (2018)
Oui, bon, j’en ai déjà parlé, tout le monde en a déjà parlé, je vais rester brève. Queer Eye c’est très chouette et si vous ne l’avez pas encore vu tant mieux pour vous, vous avez deux saisons de makeover émouvants à découvrir ! (Préparez vos mouchoirs avant de lancer les épisodes.)

La fiction :

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The Haunting of Hill House – Mike Flanagan
10 épisodes (2018)
La grosse surprise horrifique de l’année pour beaucoup !
Une sorte de Six Feet Under, les fantômes en plus. Si j’ai moins aimé le dernier épisode, il n’empêche que j’ai adoré suivre cette famille (mis à part le père) et que j’ai bien douillé pour eux. L’horreur est finalement assez accessoire et même si je ne vous conseille pas de regarder la série seul·e si vous flippez au moindre petit fantôme, mais ça reste toutefois tout à fait accessible. J’avais plutôt accroché aux films du réalisateur vus avant, et je confirme ma bonne impression !

Sharp Objects – Jean-Marc Vallée
8 épisodes (2018)
Une série un peu lente et bien poisseuse sur une famille un peu dysfonctionnelle. On y suit une journaliste revenant sur les lieux de son enfance pour y écrire sur des meurtres d’adolescentes qui y sont perpétrés. C’est une assez bonne surprise, même s’il faut parfois s’accrocher tant Sharp Objects peut être dur (je n’exagère même pas en disant que la série horrifique qui précède est nettement plus remplie de bons sentiments).

Gilmore Girls – Amy Sherman-Palladino
7 saisons, 153 épisodes (2000 – 2007)
Gilmore Girls : A Year in the Life (4 épisodes)
Ça y est, j’ai définitivement terminé le visionnage de Gilmore Girls. Je l’ai commencée en août 2017 (j’en parlais à l’époque), j’ai terminé le dernier épisode de la nouvelle série au début du mois, ça fait un peu bizarre. Et pourtant, la qualité n’est vraiment pas restée constante tout du long : les deux dernières saisons sont clairement de trop, la nouvelle saisons, sortie dix ans plus tard, a un ton un peu étrange, comme si c’était une parodie de la série…
Malgré ça, j’ai adoré suivre Rory et Lorelai pendant 7 ans de leur vie, et même les retrouver avec un petit coup de vieux. C’est une série attachante, drôle, qui met le baume au cœur, et c’était un chouette voyage.

The Little Drummer Girl – Park Chan-wook
6 épisodes (2018)
L’adaptation d’un roman d’espionnage par John Le Carré. Ce n’est pas un genre qui m’attire particulièrement, mais le réalisateur m’intriguait et c’est une série vraiment très sympa ! Au niveau de l’histoire, je ne suis pas complètement fascinée (c’est bien fait, il y a quelques réflexions intéressantes, ça s’arrête là pour moi) mais la réalisation et le jeu d’acteur est impressionnant. L’actrice principale est particulièrement bluffante !

The Marvellous Mrs. Maisel – Amy Sherman-Palladino
2 saisons, 18 épisodes (2017 – 2018)
Ouf, je n’ai pas eu longtemps à attendre pour retrouver la créatrice de Gilmore Girls ! Et dans Mrs Maisel, j’y retrouve son sens du dialogue vraiment fascinant. On y suit cette fois-ci une jeune bourgeoise new-yorkaise qui, après être quittée par son mari, se découvre un talent pour le stand-up. La série repose vraiment sur Rachel Brosnahan et Alex Borstein, les deux actrices principales dont l’alchimie fonctionne vraiment ! Je suis à côté de ça moins fan des scènes avec le mari (qui a un air d’Alex Turner, c’est perturbant) ou la famille de l’héroïne, mais toute la partie sur le stand-up fonctionne du tonnerre (expression de vieille).

Mais aussi : 

J’en avais déjà parlé en mai donc je n’ai rien de plus à ajouter, mais Mum est une série anglaise qui n’a définitivement pas le succès qu’elle mérite. Gros coup de cœur pour cette deuxième saison.
J’ai enfin commencé Les Sopranos (j’ai terminé la première saison ce mois-ci) et c’est vraiment très bien, on ne me l’avait pas survendue (et pourtant je n’en ai jamais entendu une critique négative). Il paraît que la première saison est la plus faible des sept donc je risque de vous en reparler en 2019 !


Jeux vidéo

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Donut County (2018)
Petit jeu au principe très simple : on déplace un trou pour avaler les objets sur notre passage, et le trou grandit peu à peu. Honnêtement, ça m’aurait suffi pour me donner envie d’y jouer (je suis facile comme fille) mais en plus, tout est très mignon et drôle ! Les dialogues sont très bien écrits, la traduction est super, bourrée de trouvailles débiles et de « mdr » judicieusement placés. Les interactions des personnages donnent tout le sel au jeu et donnent envie de les suivre jusqu’à la fin de cette histoire de trous et de déchets (qui arrive assez rapidement, le jeu n’est pas long). Les graphismes sont également très réussis, jolis et adorables, c’est une super surprise qui met de bonne humeur !

Kingdom Hearts I.5 + II.5 (2002 – 2017)
Ce n’est pas tout à fait une découverte puisque les Kingdom Hearts I et II étaient mes jeux préférés au collège. Pour préparer la sortie du troisième jeu début 2019, je joue au portage PS4 de tous les jeux de la série. Pour le 1 et le 2, c’était surtout l’aspect nostalgique qui a parlé, mais je n’avais jamais joué aux autres opus.
Honnêtement, certains ont beaucoup vieilli (la caméra du premier, uuuugh) et l’histoire passe de « gentillette » à « complètement tordue et incompréhensible » assez rapidement. Certains des jeux sont, aussi, inutilement long et assez relous… mais je suis faible et j’aime toujours cet univers qui mêle les jeux Square Enix et les films Disney.
Si vous ne connaissez pas la licence, c’est beaucoup trop le bordel pour que je vous explique de quoi elle parle parce que ça fait longtemps que je n’en sais rien. Ça commence en tout cas avec un jeune garçon, Sora, qui découvre être le porteur d’une épée/clef qui ouvre les mondes et doit combattre des monstres sans-cœur accompagné de Donald et Dingo. Ça part ensuite très vite en sucette.
En tout cas, cette compilation est un bon moyen de découvrir la série !


Musique

2018 a été une belle année de découvertes musicales pour moi, avec un tournant un peu plus pop indépendante et électro que d’habitude, au détriment d’artistes plus rock-garage-punk vers lesquels je me dirige habituellement. Je suis donc très contente d’avoir étendu un peu mes horizons musicaux, puisque à part les nouveaux albums de deux ou trois artistes que je suis de longue date, tout a été une découverte !
Et comme une chanson vaut mieux que mille mots et explications pour vous présenter ces artistes, pour chaque album de ce bilan je vous mets le lien de deux des titres que j’ai préférés. J’espère pouvoir vous faire faire également quelques chouettes découvertes !

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Dirty Computer – Janelle Monáe (2018)
J’ai déjà parlé de Janelle en mars donc je vais rester brève : son nouvel album est sans aucun doute celui que j’ai le plus écouté cette année, j’aime tous les titres. Comme toujours, elle mélange divers genres (rap, rock, funk, R&B, électro…) pour construire un univers futuriste et engagé. Dirty Computer est peut-être le plus facile d’écoute de tous ses albums, et ça en fait une porte d’entrée parfaite pour son univers.
♫ Screwed (feat. Zoë Kravitz)
♫ So Afraid

好きなら問わない – Gesu no Kiwami Otome (2018)
On passe à un groupe japonais dont je n’avais jamais entendu parler avant. C’est de la musique un peu hybride, entre rock et pop indie et hip-hop progressif. Ça passe très bien en fond sonore un peu énergique pour se mettre de bonne humeur le matin. Un album vraiment fun, et j’explorerai probablement leur discographie plus en profondeur en 2019.
♫ アオミ – aomi
♫ オンナは変わる

Be the cowboy – Mitski (2018)
Une autre artiste découverte en 2018, dans un style très différent de Gesu no Kiwami Otome. Be the cowboy est le cinquième album de Mitski, plus pop que les précédents, plus orientés grunge et rock indépendant (et qu’il faut donc absolument que j’écoute, qu’est ce que j’attends ??). J’ai surtout eu un coup de cœur pour le timbre de sa voix, un peu grave et chaleureux, enveloppant juste ce qu’il faut.
♫ Nobody
♫ Remember My Name

re:member – Ólafur Arnalds (2018)
On passe au nouvel album d’un compositeur islandais que j’aime beaucoup (et que j’ai vu en concert cette année héhéhé) Sa musique expérimentale et instrumentale est absolument parfaite pour se calmer dans les moments d’anxiété, pour accompagner un bon livre ou regarder la pluie qui tombe à la fenêtre. Entre piano, électro et ambient, c’est définitivement un album qui a accompagné mon année !
♫ re:member
♫ saman

Infections Of A Different Kind – Step 1 – AURORA (2018)
On reste dans les pays scandinaves avec cette chanteuse norvégienne découverte cette année. Comme Mitski, c’est sa voix qui m’a tout de suite séduite, au service d’un univers un poil mystique et bienveillant. Entre pop et électro, cet album est très sympa et j’ai hâte d’écouter les suivants : Aurora n’a que 22 ans et, sans aucun doute, une belle carrière devant elle !
♫ Queendom
♫ Forgotten Love

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High as Hope – Florence & the Machine (2018)
Yay, nouvel album de Florence Welch ! Pas de surprise, on y retrouve son univers mystique et baroque et sa voix toujours aussi impressionnante. La chanteuse est sorcière (elle a même un coven)(et maîtrise les éléments, preuve dans cette vidéo...) et il y a effectivement toujours quelque chose d’un peu magique dans ses chansons. Big Gods est également mon clip préféré de cette année !
♫ Big God
♫ Hunger

On s’emmène avec toi – Voyou (2018)
Le seul EP français de la sélection, et c’est une découverte faite complètement au hasard pour un de mes plus gros coup de cœur musical de 2018 ! Le chanteur a une moustache, les clips sont très cons, j’ai commencé à regarder pour rigoler (le clip de Seul pour un tandem, c’est quand même quelque chose) mais en fait … bah c’est vraiment très bien et j’ai très hâte que l’album complet sorte ! Une chanson avec Yelle vient juste de sortir, la boucle des artistes français que je n’assume qu’à moitié d’aimer est bouclée. (C’est faux, j’assume tout.)
♫ Seul sur ton tandem
♫ La légende urbaine

Superman – Wednesday Campanella (2017)
Un deuxième groupe japonais découvert cette année, un peu similaire au premier d’ailleurs, mais avec un accent encore plus pop. J’ai eu besoin d’un temps d’adaptation avec cet album et principalement la chanteuse principale : elle est à la lisière de chanter faux sur certaines chansons et ça donne un ton assez particulier à l’ensemble. Le groupe a aussi chanté avec CHVRCHES, que pour le coup je connais depuis longtemps (et je vous conseille vivement d’écouter leur collaboration)(au passage, j’ai beaucoup écouté le nouvel album de CHVRCHES cette année, mais j’ai complètement oublié de le faire figurer ici).
♫ 一休さん
♫ Zeami

Recomposed by Max Richter: Vivaldi, The Fourth Seasons – Max Richter (2014)
On passe à quelque chose d’un peu moins récent avec Max Richter, un compositeur que j’aime beaucoup pour ses musiques de films et de série (si vous ne le connaissez pas, n’hésitez pas à aller écouter ce qu’il a fait pour The Leftovers)(ou mieux, regardez la série et pleurez toutes les larmes de votre corps). Cette année, j’ai principalement écouté son album des Quatre Saisons de Vivaldi. On peut difficilement faire plus classique, mais il y a tout de même sa touche personnelle qui rend l’écoute encore plus agréable à mes oreilles (et je vais le voir en concert en 2019 je suis refaite).
♫ Winter 1
♫ Summer 3

The Execution Of All Things – Rilo Kiley (2002)
Je termine avec un groupe de rock indé du tout début des années 2000, dont j’ai pas mal écouté le troisième album ces temps-ci ! Il y a une sorte de petite vague Sonic Youth (et même, en tirant vraiment beaucoup les cheveux, My Chemical Romance version moins emo…)(je suis pas critique musique pardonnez-moi) que j’ai adoré redécouvrir.
♫ A Better Son/Daughter
♫ My Slumbering Heart


Et vous, 2018 ?
Vous avez fait de belles découvertes culturelles ?

12 réflexions sur “Miscellanées #15 – Bilan 2018

  1. C’est un très beau bilan culturel, complet et varié !
    Je note I Am Not A Witch en me préparant au cocktail d’émotions que le film a toutes les chances de susciter en moi…
    Sharp Objects pourrait me plaire et je suis plus ou moins certaine d’accrocher à Donut County 🙂

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  2. Je sens que cet article va être terrible et que je vais avoir envie de tout découvrir ! Allez, c’est parti !

    J’ai vu I am not a witch, mais je ne devais pas être dans une humeur adéquate, ou je ne sais pas, mais je suis complètement passée à côté de ce film ! D’une part, j’étais assez mal à l’aise, et d’autre part, je n’ai pas réussi à rentrer dedans et je me suis ennuyée. Mais je pense que je ne devais pas être dans un bon contexte, ou je ne sais pas, car j’étais convaincue qu’il allait me plaire et ce que tu en dis me fait à nouveau envie !
    J’aime beaucoup Wong Kar-wai : comme tu dis, on trouve ça chiant ou génial, mais j’adore ! Ça fait longtemps que j’ai vu ses films, mais je me les reverrai bien, il m’en reste surtout des ambiances.
    Jusqu’à la garde était tellement dingue… il m’a scotchée ! Et mon copain n’arrêtait pas de m’en reparler les jours suivants, ce qui, en fait, est assez rare.
    Sinon, envie de voir les autres films !

    Queer Eye est mon petit plaisir secret quand une nouvelle saison est dispo sur Netflix. Je ne suis pas friande du tout de ce genre d’émission, mais ces cinq gars font vraiment un trop chouette travail, ils arrivent à me mettre du baume au coeur parfois ! (C’est con, hein ?)

    Je note les recommandations jeux vidéos ! (On va faire comme si je n’en avais pas déjà cinquante, vu qu’il me faut un siècle pour venir à bout d’un seul…)

    Pour la musique… je ne connais rien ! Enfin, si, Vivaldi, mais pas le mec qui joue. Je suis vraiment une quiche !

    Super bilan ! J’adore ces articles fourre-tout !

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    • Parfois, on ne regarde juste pas un film au bon moment, ça m’arrive aussi ! Après, j’étais aussi mal à l’aise en regardant I am not a witch (difficile de ne pas l’être vu le sujet).

      Il faut que je regarde plus de film de Wong Kar-wai, j’ai In the mood for love qui m’attend, et si tu as des suggestions…
      Pareil pour Jusqu’à la garde, mon copain en a beaucoup reparlé. Je suis assez contente de ne pas l’avoir vu au cinéma, je crois que je n’aurais pas survécu !

      Mais pareil pour Queer Eye, c’est tellement réconfortant ! La saison 3 arrive bientôt, yay

      Donut County se joue ultra rapidement, si jamais (je suis aussi très lente à terminer quoi que ce soit donc j’évite les gros jeux…).
      Mais on a clairement pas assez de temps pour lire, voir et jouer à tout ce qui nous fait envie dans la vie, quel malheur

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      • Pour Wong Kar Wai, comme je te le disais, j’ai surtout des ambiances en tête, je ne me souviens plus des détails des films, donc je peux te dire lesquels j’ai vus, mais pas de dire « untel était meilleur qu’untel » ou quoi que ce soit. Mais In the Mood for love est un incontournable de sa filmo !
        Ah, chouette ! Je l’ignorais !
        J’ai vu que Donut County était sur la Switch, pas impossible qu’il soit mon prochain petit plaisir !
        On est d’accord ! Je devrais être habituée depuis le temps, mais j’en suis toujours frustrée !

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  3. Il faut vraiment que je finisse de regarder « The Haunting of Hill House ». J’ai bien aimé les deux premiers épisodes, mais le truc, c’est que je flippe BEAUCOUP au moindre petit fantôme, et même si je ne suis pas toute seule… #froussarde. Sinon j’ai aussi beaucoup aimé I, Tonya et BlackKlansman.
    Pour le reste je ne connais rien en musique, et encore moins en jeux vidéo, mais c’est toujours cool d’avoir des références au cas où!

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    • Ah oui, je comprends, j’avoue que j’ai regardé la série en plein jour pour ne pas flipper (et j’ai quand même eu quelques frayeurs avec certains fantômes avant de m’endormir, je suis une grosse froussarde aussi) !

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  4. Je ne peux pas tout commenter mais je commenterai juste le compositeur Max Richter qui rentre dans mon panthéon des génies de la musique. Il a fait la musique de la série de L’amie Prodigieuse et c’est un tel plaisir de l’écouter encore et encore. Grâce à sa composition, les scènes de la série deviennent tellement émouvantes, violentes ou belles que j’en pleure à chaque fois.

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  5. I’m not a witch n’a définitivement pas le succès qu’il mérite. C’est un film fort et marquant sur la condition des femmes dans certaines cultures et effectivement c’est terrifiant. Je te rejoins pour Sharp Object, gé-ni-a-le et note avec beaucoup d’intérêt tes autres coups de coeur (merci) !

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