Ça alors, c’est la première fois que je lis et chronique un roman de la rentrée littéraire !
Et ce miracle est dû aux éditions de la Martinière, qui ont eu la bonté de m’envoyer ce roman italien le mois dernier (‘fin c’est pas complètement désintéressé non plus hein, je me doute bien que ça fait partie de leur promo)(même si, je préfère le préciser : je n’ai eu aucune obligation d’écrire un article ou de faire une publication Instagram, et je raconte ici exactement ce que je veux).
Plus je tiens ce blog, plus je suis au courant de l’actualité littéraire, alors même que je ne m’y étais jamais intéressée auparavant. Cette année, j’attends même de pied ferme Moi, ce que j’aime, c’est les monstres d’Emil Ferris (une BD qui semble incroyable et que mon libraire essaye déjà de me vendre), En nous beaucoup d’hommes respirent, une autobiographie de Marie-Aude Murail (mon écrivaine favorite quand j’étais enfant) et Sorcières de Mona Chollet (on peut me vendre n’importe quoi parlant de sorcières).
Pour moi, le gros point noir des parutions annuelles, c’est que les romans sont en grand format ; mettre vingt euros dans un livre de 300 pages, c’est un non catégorique.
C’est pourquoi je n’aurais pas acheté La Massaia de moi-même à sa parution mais (et le mais est très important) il aurait tout de même directement atterri dans ma liste d’envies, en attendant sa sortie en poche. Pourquoi ça ? Eh bien parce que c’est un classique féministe de la littérature italienne, paru en 1946 mais traduit en France pour la première fois. J’ai eu comme des réminiscences de l’Art de la Joie (mais c’est parce que je suis monomaniaque) quand on me l’a proposé, et c’est bien pour ça que je l’ai accepté ; je n’accepte les services de presse que lorsque je les aurais lus par moi-même.
Après cette parenthèse sur la rentrée littéraire et les réceptions presse, passons au vif du sujet : La Massaia, c’est bien ?