Autour du monde, elles écrivent – Bilan de l’été

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Autour du monde, elles écrivent
1. Présentation du défi
2. Bilan de l’été
3. Bilan de l’automne

L’Automne arrive enfin, et avec lui la fin de la première partie du défi littéraire Autour du monde, elles écrivent ! Vous pouvez retrouver la présentation du challenge et de ma liste de lectures dans l’article de présentation du défi, et rappelons également qu’il nous vient d’Éléonore B. et d’Une vie, des livres : merci à elles pour la création du concept.

Pour la première étape de ce voyage à la rencontre des écrivaines du monde entier, j’ai fait escale dans quelques pays d’Afrique et du Moyen-Orient : le Nigeria, le Sénégal, l’Afrique du Sud, la Turquie et le Liban !
J’ai pu lire quasiment tout ce que j’avais prévu (à l’exception de Lire Lolita à Téhéran que je n’ai pas réussi à récupérer à la bibliothèque) et je n’ai eu que des bonnes surprises, lectures intéressantes ou petits coup de cœur.

Comme je le pensais en « m’engageant » dans le défi, il ne met aucune pression et j’ai pris plaisir à le tenir, sans jamais me sentir forcée à lire. Cinq lectures semi-imposées sur un trimestre c’est tout à fait raisonnable, d’autant que je lis de toute manière beaucoup de littérature étrangère. En fait, ça m’a juste donné le coup de pouce nécessaire pour me motiver à aller enfin chercher à la bibliothèque des romans que je voulais lire depuis longtemps.

Sur ce, passons à mes lectures !

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La Massaia – Paola Masino

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Ça alors, c’est la première fois que je lis et chronique un roman de la rentrée littéraire !
Et ce miracle est dû aux éditions de la Martinière, qui ont eu la bonté de m’envoyer ce roman italien le mois dernier (‘fin c’est pas complètement désintéressé non plus hein, je me doute bien que ça fait partie de leur promo)(même si, je préfère le préciser : je n’ai eu aucune obligation d’écrire un article ou de faire une publication Instagram, et je raconte ici exactement ce que je veux).

Plus je tiens ce blog, plus je suis au courant de l’actualité littéraire, alors même que je ne m’y étais jamais intéressée auparavant. Cette année, j’attends même de pied ferme Moi, ce que j’aime, c’est les monstres d’Emil Ferris (une BD qui semble incroyable et que mon libraire essaye déjà de me vendre), En nous beaucoup d’hommes respirent, une autobiographie de Marie-Aude Murail (mon écrivaine favorite quand j’étais enfant) et Sorcières de Mona Chollet (on peut me vendre n’importe quoi parlant de sorcières).
Pour moi, le gros point noir des parutions annuelles, c’est que les romans sont en grand format ; mettre vingt euros dans un livre de 300 pages, c’est un non catégorique.

C’est pourquoi je n’aurais pas acheté La Massaia de moi-même à sa parution mais (et le mais est très important) il aurait tout de même directement atterri dans ma liste d’envies, en attendant sa sortie en poche. Pourquoi ça ? Eh bien parce que c’est un classique féministe de la littérature italienne, paru en 1946 mais traduit en France pour la première fois. J’ai eu comme des réminiscences de l’Art de la Joie (mais c’est parce que je suis monomaniaque) quand on me l’a proposé, et c’est bien pour ça que je l’ai accepté ; je n’accepte les services de presse que lorsque je les aurais lus par moi-même.

Après cette parenthèse sur la rentrée littéraire et les réceptions presse, passons au vif du sujet : La Massaia, c’est bien ?

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Les Cancres de Rousseau – Insa Sané

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J’aime beaucoup les éditions Sarbacane pour leurs romans jeunesse intelligents, drôles et atypiques (la réécriture d’un roman russe du XIXe en vers libres, c’est eux !). C’est ma libraire qui me les a fait découvrir en vantant la collection Exprim’, bourrée de pépites qui plaisent beaucoup à ses jeunes client·e·s (son préféré de la collection est Dysfonctionnelle, mais on dirait que c’est le préféré de tout le monde, je ne sais pas pourquoi j’attends encore pour le lire).
Du coup, quand Sarbacane m’a proposé de me faire découvrir les Cancres de Rousseau dans la même collection j’étais carrément jouasse. Au final ? c’est une très bonne surprise qui confirme ce que je pensais déjà : j’aurais adoré que la maison d’édition existe lorsque j’étais moi-même au lycée.

Merci à Lupiot des éditions Sarbacane pour l’envoi du roman !

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