Ne jugez pas un livre à sa couverture ?

Aujourd’hui, on va parler d’un sujet superficiel mais pas trivial : les couvertures de livres et comment elles influencent (ou non) mes choix de lecture.
C’est donc un article complètement personnel et subjectif qui ne vous apportera peut-être pas grand chose… mais c’est un sujet qui n’est pas si souvent abordé quand on cause littérature, alors qu’il est pourtant passionnant (et permet de faire des jolies sélections de couvertures qui sont comme une caresse pour les yeux). Eh oui, parce que même si un roman, c’est avant tout le fond et non la forme, reste qu’il existe sur terre grâce à l’objet livre. Ce serait dommage de le négliger !

La couverture fait parti de mes critères de choix quand j’achète un livre, ne serait-ce parce qu’en librairie et sans reconnaître un nom d’auteur, c’est forcément la première chose que je remarque.

Quand j’achète sur les conseils de quelqu’un ou pour un auteur je me fiche royalement de l’illustration de couverture (surtout que dans ces cas-là, j’achète le plus souvent en format poche et en occasion)(après j’aime beaucoup les couvertures des Folio et autres éditions poches donc…). Par contre, pour les découvertes, principalement en grand format et chez les éditeurs indépendants, c’est un point essentiel.
Je trouve d’ailleurs que le travail sur les couvertures est de plus en plus sympa en France ; est-ce juste une impression motivée par mon intérêt croissant pour les nouveautés ou la vérité, je ne sais pas.

D’ailleurs, je ne choisis pas que les romans neufs pour leurs couvertures : j’ai un gros faible pour les couvertures vintage, qu’elles soient encore jolies ou au contraire complètement kitsch (j’ai un amour immodéré pour les couvertures bien datées de romans d’amour et de SF).

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Ces livres pourraient parler de joints d’étanchéité, j’aurais quand même envie de les lire

Mais les couvertures me font aussi passer à côté de certains livres !
Par exemple, les images « stock libre de droit » ont tendance à me faire fuir (on en retrouve malheureusement beaucoup chez Acte Sud – avec des images que j’ai retrouvé à l’identique sur plusieurs romans complètement différents – svp payez un graphiste).

Ah, et si j’aime les vieux romans de SF d’occasion, les « moyens vieux » (genre années 2000) me font carrément mal aux yeux. Vous vous souvenez de la bande grise sur le côté des poches SF ? Moi oui. Pourquoi donc gâcher d’aussi jolies illustrations avec un truc pareil je ne sais pas, mais je bénis le jour où ils ont repris leurs esprits.
Toujours en SFFF, Bragelonne/Milady sont capable du meilleur (certaines de leurs éditions sont vraiment très belles) comme du pire. J’ai souvent l’impression de voir du Victoria Frances/Luis Royo transposé en jaquette de jeu vidéo : une sorte de voyage dans le temps droit sur 2003.
(Globalement, les années 2000 ne sont pas au summum de mes goûts esthétiques)(mais j’imagine que ça reviendra à la mode comme tout le reste et que je me remettrai à porter des baggy taille basse/t-shirt court sur t-shirt long avec entrain.)

Côté épuration², les grands formats de « livres à Goncourt » me semblent souvent assez moches. La couverture jaune qui semble prête à s’abîmer dès que possible de chez Grasset n’est franchement pas sexy et semble vraiment datée. C’est peut-être un doigt d’honneur à tous les esprits prêtant attention aux apparences, un manifeste pour la beauté intérieure ou une posture élitiste pour prouver que la lecture est un truc sérieux ? Je ne sais pas : mais c’est moche.

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Bon, Billie est parfaite mais le reste pique un peu les yeux

Au final, les couvertures permettent surtout de donner une identité à une maison d’édition. Et si parfois, j’ai tout de suite la sensation de ne pas être le public cible (notamment chez celles citées ci-dessus), d’autres m’attirent directement et me les font reconnaître entre mille. D’ailleurs, preuve que la couverture peut aiguiller dans le juste : mes choix superficiels m’ont souvent guidée vers des maisons d’édition où j’ai eu de nombreux coups de cœur !
Parmi elles figurent évidement Le Tripode et leur couvertures funs et pointues, personnalisées à chacun de leurs genres et auteurs.
Monsieur Toussaint Louverture possède parmi les plus beaux objets livres du marché : leurs grands formats me font baver d’envie mais leur collection poche brillante est, elle aussi, sublime et vendue à un prix tout à fait abordable.
Un bravo également à Cambourakis, qui ont réussi à rendre sexy le genre parfois difficile d’accès des essais. Leur collection Sorcières de recueils féministes est particulièrement jolie !
Dans un style plus épuré, j’aime beaucoup les éditions Stock, Viviane Hamy et… Folio. Ce doit être les bandes blanches ou colorées sur un petit format compact, je sais que beaucoup de lecteurs les trouvent un peu arides mais je les trouve très esthétiques !

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C’est beau et je les veux

D’ailleurs, à ce propos, il semble que beaucoup de lecteurs français se plaignent de nos couvertures nationales, qui seraient trop tristounes en comparaison avec les éditions anglophones… mais je ne suis pas vraiment d’accord.
Certaines éditions anglaises sont en effet très jolies, là où il y a un peu moins de variété en France dans les éditions adultes les plus connues (le grain de folie est bien caché chez la collection blanche de Gallimard). Il y a un travail graphique plus poussé, même du côté des classiques qui ont droit à une pléthore de jolies rééditions, tandis que l’on doit souvent se contenter du poche tout à fait basique chez nous.

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Je préfère nettement l’édition anglaise ici (première et troisième couvertures)

Si certaines couvertures sont effectivement très jolies Outre-Manche, je trouve que beaucoup d’éditions manquent de pratique (ça prend de la plaaace) et je préfère quelque chose de plus sobre et graphique aux illustrations un peu chargées sur couvertures cartonnées. En fait, j’ai surtout l’impression que les anglophones privilégient les éditions grand format aux poches. Elles sont certes très jolies mais mon amour va aux petits formats, pour leur praticité comme leur esthétique (ils sont même plus jolis quand ils sont jaunes et abîmés que les grands formats).
Il y a évidemment des éditions de poche anglo-saxonnes maiiiis je ne sais pas, je suis probablement de mauvaise foi ou bien je ne suis juste pas tombée sur les bons, mais je les trouve moins compacts (relou²).
Et puis plus sincèrement, je ne pense pas que, cocorico, la France serait mieux que le reste du monde, mais juste que nous ne sommes pas tant à plaindre niveau couverture que ce qui est souvent répété sur l’internet littéraire. On a le droit à de très jolies choses, tout de même !

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Là par contre, je préfère les couvertures françaises

Après, il faut avouer que ces comparaisons concernent surtout la France avec le Royaume-Uni et les États-Unis. Ça serait intéressant de lire une étude plus globale sur les couvertures du monde entier, non ?
J’ai essayé de chercher des articles sur les différences culturelles entre les grandes maisons d’édition italiennes, iraniennes, japonaises, brésiliennes… mais je n’ai rien trouvé sur le sujet, dommage.

Découvrir ces autres tendances de couverture est d’ailleurs l’une des raisons pour laquelle j’adore entrer dans des librairies dans tous les pays que je visite, y compris ceux où je ne parle pas la langue. D’ailleurs, plus jeune, j’adorais comparer sur internet les couvertures internationales de chacun des romans et mangas que je lisais ; c’est une habitude que je devrais m’empresser de reprendre !

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Au hasard, la couverture d’Harry Potter bosniaque, allemande, indonésienne et japonaise

Au final, une couverture ratée ne l’est uniquement quand elle ne correspond pas du tout au roman ; pour le reste, c’est principalement une question de goûts et de public. Il y a plein de romans que je ne trouve pas très beaux, en édition jeunesse comme adulte, sans que je n’en considère la couverture ratée. Les couvertures des éditions Hugo & Cie ne sont pas ma came mais je ne suis pas le public cible : et au vu du succès desdits romans, les choix éditoriaux semblent appropriés ! C’est d’ailleurs le cas pour les couvertures que j’ai décrites plus haut comme « moches ». Si j’ai précisé que je les trouvais moches et non pas ratées, c’est que les deux notions sont bien différentes… et il arrive que je trouve très jolies des couvertures complètement ratées.

Je vais illustrer ça vite fait avec ces quelques couvertures. Essayez d’imaginer, pour chacune, de quoi parle le roman !

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Vous avez votre idée ? Eh bien :

  • Morwenna raconte l’histoire d’une jeune fille handicapée, passionnée de SF, se remettant de l’accident ayant tué sa jumelle. Elle pense pouvoir parler aux fées et fuit sa mère qu’elle prend pour une sorcière. Très clairement, cette couverture n’annonce pas du tout le roman un peu intimiste où il ne se passe « pas grand chose » et a dû décevoir pas mal de lecteurs.
  • La fin des mystères raconte l’aventure d’une universitaire à la vie sexuelle épanouie découvrant un jour un livre maudit ; le roman mêle fantastique, thriller et dissertations philosophiques. Je suis loin d’avoir eu le coup de cœur pour ce texte, mais il est probablement passé à côté du succès qu’il aurait pu atteindre sans cette couverture évoquant plutôt le thriller historique vieillot. Heureusement, la réédition récente a rectifié le tir !
  • L’affaire Jane Eyre raconte les aventures d’une brigade littéraire capable d’infiltrer les livres pour résoudre les enquêtes. Dans ce premier tome, c’est Jane Eyre qui est kidnappée, laissant le roman de Charlotte Brontë orphelin.
    Voilà.
    Maintenant, j’aimerais qu’on m’explique cette couverture française.
  • Pensées secrètes est un roman avec pas mal d’humour anglais. Même pas besoin de donner le résumé je pense, parce que cette couverture renvoie à un essai de développement personnel sur la communication édité dans les années 90.

Mais ce serait dommage de terminer sur un raté, je vais donc plutôt faire un tour de ma bibliothèque et vous montrer quelques-unes de mes couvertures préférées. Une couverture réussie correspond au roman qu’elle contient, mais pour être vraiment très réussie elle doit aussi avoir le petit truc en plus.

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Mes précieuuux

Pour La Passe-Miroir par exemple, c’est l’illustration absolument sublime de couverture qui renvoie tout de suite à un univers magique et onirique, intriguant sans trop en dévoiler. C’est assez intemporel (le dessin pourrait avoir été créé il y a deux-cents ans comme aujourd’hui) sans avoir l’air vieillot et surtout, c’est beau (et il faut vraiment que je le lise).
Jérusalem est un peu similaire : au lieu de renvoyer à l’onirisme, ici on pense à la kabbale, au mystique et à l’ésotérisme. Pas moyen de deviner de quoi parle le roman mais on est plongés directement dans son univers, les thèmes abordés et le ton global.
Avec le troisième roman, pas d’illustration mais un travail de couverture assez dingue de noir et de doré pour le prix d’un gros roman poche. L’objet semble précieux, on sent qu’il renferme un classique et ça donne envie.
Le dernier texte est un essai que j’aime beaucoup, Sorcières, et dont la couverture rend mieux en vrai ! L’illustration est une gravure comme fondue au noir que l’on distingue uniquement de près (ce qui ne se voit pas sur internet). De loin, on croit seulement apercevoir une silhouette sous le titre et les petites tâches oranges ; c’est un peu menaçant, un peu fantastique et très réussi.

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Ai-je déjà mentionné mon amour pour les poches ?

Du côté des romans de poche, j’ai récupéré cette édition des années 70 de La maison de Claudine en bouquinerie et elle crie son époque avec panache. Entre l’art déco et les hippies, c’est très joli et c’est le style de petites découvertes qui me font aimer un peu plus les vielles couvertures à chaque fois !
Une odeur de gingembre rassemble tout ce que j’aime chez les Folio : c’est tout simple avec une illustration très bien choisie et une jolie police d’écriture. Ça suffit pour me contenter !
J’ai aussi un faible assez inexplicable pour la collection poésie de chez Gallimard, avec le bandeau illustré sous le titre. Je pense que ça vient de mes cours d’architecture, d’urbanisme et de communication où j’ai brainstormé comme jamais sur mes PowerPoint (alors sachez que j’adore faire des PowerPoint, je suis une fille super fun oui oui)… et les bandes d’images sur fond blanc font parti des techniques efficaces pour choper de la bonne note. C’est un peu pareil avec les romans stocks d’ailleurs, sauf que le fond est rose (et l’illustration de Niels Lyhne rend le tout particulièrement joli).

Et voici un petit aperçu de mon rapport aux couvertures ! Le livre est certes plus qu’un bel objet, mais je ne crois pas non plus à cette posture élitiste qu’adoptent certains (d’ailleurs, voilà à lire sur le sujet). Le livre est un plaisir, pas seulement matériel mais qui peut tout à fait l’être.
L’avantage du paysage éditorial actuel, c’est qu’il y en a pour tous les goûts. Du sobre, de l’illustré, des photos stock, du niais, du d4rk, de l’enfantin, du vieillot… et puis il y a toujours la solution la plus actuelle si vraiment on n’aime pas les couvertures : la lecture sur liseuse qui permet de se débarrasser définitivement du problème !


Et vous, choisissez-vous vos livres à leurs couvertures ?
Quelles sont vos couvertures préférées ?

17 réflexions sur “Ne jugez pas un livre à sa couverture ?

  1. Très sympa cet article ! A vrai dire, je me rends aussi compte que j’apprécie les couvertures Folio. Leur côté épuré fait que je parviens tout de suite à lire le titre et que dans une masse de romans (en brocante par exemple), c’est eux en premier que je repère…

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  2. Certaines de ces couvertures sont vraiment superbes, j’ai tellement envie de lire ce qui se cache derrière ! Ken Kesey (et tous les Monsieur Toussaint Louverture), Sorcières !, Peau, L’homme qui savait le langage des serpents… Il y en a tellement qui sont alléchants rien qu’à les regarder ! J’avoue que, pour les livres que je m’offre neufs, j’aime quand ils ont une belle couverture, quand l’objet est beau. Après, pour d’autres que je trouve d’occasion je m’en fiche un peu, je fais aisément l’impasse si j’ai déjà très envie de lire le roman en question.
    En revanche, je n’ai jamais pu supporter la couverture de Billie. Déjà que je ne suis pas une grande fan d’Anna Gavalda, mais cette couverture achève de me rebuter ! ^^

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    • Complètement d’accord avec toi !
      Le neuf c’est complètement différent de l’occasion. Et quand j’offre un roman, j’aime bien allez vers les jolies éditions aussi, ça fait un peu plus « cadeau ».
      Je n’ai jamais lu Anna Gavalda mais je trouve la couverture Billie tellement moche qu’elle en devient très drôle… et donc ça me plaît :p

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  3. J’ai l’impression qu’il y a une vraie évolution là dessus dans l’édition française, avec de jeunes maisons d’éditions qui innovent, ou des plus « installées » qui lancent de très belles collections… Et ça me ravit car en effet moi aussi j’y accorde pas mal d’attention. Je lis régulièrement de la littérature politique, féministe etc et c’est souvent assez fade, alors j’aime beaucoup le travail que fait Libertalia sur la réédition de textes politiques par exemple

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    • Oui, complètement !
      Peut-être que les liseuses ont motivé les maisons d’éditions à faire de beaux objets, je ne sais pas, en tout cas je profite à fond de ce changement global.
      Et j’avoue que côté essai il y a un mieux flagrant ! Je n’ai toujours rien lu de chez Libertalia mais c’est vrai que c’est très joli. Ça rend le genre plus accessible à mon avis, et c’est tant mieux.

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  4. Non, pas de superficialité dans cet article, je trouve au contraire que ça concerne chaque lecteur car… on aura beau dire, on juge d’abord à la couverture !

    Je n’aime justement pas trop les couvertures anglophones (à part certaines exceptions) car elles ne donnent pas d’informations sur la maison d’édition et sont souvent très colorées d’ailleurs… Un peu trop ? Et je suis complètement d’accord avec les couvertures des Folio que je trouve cool en général, mais je n’ose jamais le dire car les Folio, c’est un peu classique selon certains… Ben en attendant, c’est efficace ! Et je te rejoins pour les poches SF et leur bordure grise, berk berk berk.

    Bon, par contre, juger à la couverture, c’est pour le meilleur… comme pour le pire. Je trouvais la couverture de « Les derniers jours de Rabbit Hayes » mignonnette, ben je me suis fait avoir comme une bleue… J’ai trouvé ce livre mauvais. (donc je me méfierai dès qu’il y aura des fleurs dessus, voilà)

    Sinon, en-dehors de ces erreurs exceptionnelles, je trouve qu’on est attiré par le même genre de couvertures, aha.

    Les images libres de droit… Il n’y a pas qu’Actes Sud malheureusement ! J’accuse Folio, c’est pas parce que vos couvertures sont pas mal qu’il faut déconner avec ça ! (« La femme au miroir » d’Eric-Emmanuel Schmitt et « Les cerfs-volants » de Romain Gary… meh)

    Et je conclue ce commentaire avec ceci : LA COUVERTURE INDONÉSIENNE D’HARRY POTTER OMG JE LA VEUX.

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    • C’est vrai que parfois on peut se faire piéger par une jolie couverture… même si pour le coup, c’est surtout côté BD et manga qu’il me semble avoir eu des déceptions après une illustration de couverture prometteuse.

      Ah, pour moi Folio (et le Livre de Poche, c’est souvent le même esprit dans les illustrations) c’est un peu différent.
      C’est une peinture tombée dans le domaine public et pas une photo libre de droit, du coup c’est 100% subjectif mais je vois ça différemment ! Je pense que quand je vois 150 la même photo libre de droit, je me dis « payez un photographe » alors qu’une peinture, surtout en couverture de classiques, je comprends mieux la démarche (même si il y a un manque d’originalité parfois assez flagrant, ouch l’exemple d’EES !).
      Mais je suis sûrement un peu de mauvaise foi :p

      Mais tellemeeeent, cette couverture indonésienne est bien trop jolie, toute la série illustrée par ce dessinateur est trop cool !

      Et carrément, on a quand même un peu les mêmes goûts 😀

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      • Oui, exactement, alors les fleurs, c’est fini ! C’est quels mangas qui t’avaient déplu en dépit de la couverture ?

        En fait, je vois ce que tu veux dire, mais comme je vais associer la photo/peinture au livre, ça va me perturber énormément de voir la même illustration sur un autre. C’est cette association que je fais et qui est d’un coup détruite parce qu’ils ont eu la flemme de chercher autre chose… (mais du coup, peut-être que je ne devrais pas le prendre autant à coeur…)

        Je veux une traduction française avec cette couverture.

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        • Alors là j’ai plus les titres en tête, c’était surtout des titres empruntés à la bibliothèque en plus. Si je me souviens je te dirais.

          C’est vrai que c’est perturbant, vu le nombre de peintures existant il y a sûrement moyen de l’éviter en plus !

          Et carrément, en plus je trouve que les dernières éditions en Folio jeunesse (celles avec le titre en énorme et une sorte de photo d’objet) sont un peu tristounes, mettons des jolies illustrations !

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  5. Amusant cet article. Ça m’a rappelé l’époque où je farfouillais dans les rayonnages des bibliothèques…

    D’ailleurs, la tranche des bouquins, on en parle ? Parce que personnellement, c’est la première chose que je regarde, puis la couverture, puis le titre (d’ailleurs ça me rassure, je suis pas le seul à faire ça visiblement :p) Bizarrement, on y retrouve la marque de l’éditeur mais souvent un bout de couverture, une illustration, et je suis sûr que ça fait la différence.

    Bon, par contre je n’ai pas les mêmes gouts en matière de couverture, ce qui n’est pas étonnant vu qu’on ne lit pas la même chose =) Je ne trouve pas qu’une couverture doive être « jolie », mais c’est sûr qu’elle nous parle. On associe probablement ce qu’on lit à sa couverture et on est ensuite capable de retrouver le style d’un livre qui nous a plu uniquement à sa couverture…
    Typiquement, j’ai tendance à virer d’office les couvertures « photos » quelles qu’elles soient. J’veux lire une histoire, pas un documentaire ;o

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    • Ahah, c’est vrai que les tranches de bouquin c’est vraiment un des sujets oubliés… en tout cas je n’y fait presque jamais attention, il faut vraiment qu’elle soit très jolie pour que je la remarque ! (j’ai regardé vite fait ma bibliothèque, il n’y a que les tranches de Jérusalem et Et quelques fois j’ai comme une grande idée qui m’impressionnent)
      Mais c’est vrai que j’ai presque uniquement des poches, où il y a moins de place pour faire preuve d’originalité.
      Remarque, la dernière fois en librairie je suis tombée sur le Disque Monde de Terry Pratchett dans une nouvelle édition, et pour le coup la tranche -comme la couverture- est très jolie.
      Tu as des exemples de tranches sympas ?

      Et moi j’aime bien les documentaires / biographies / essais donc forcément, les photos ça ne me gêne pas :p (enfin, quand il y a un travail graphique un peu sympa derrière, sinon ce n’est pas très funky)
      Mais c’est vrai que dans les fictions, surtout en littératures de l’imaginaire, une jolie illustrations c’est ce qui me donne le plus envie de lire le bouquin (ce qui est à double tranchant, il y a des romans qu’on m’a conseillé depuis des siècles mais je trouve la couverture moche donc je traîne…)

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  6. Non, alors là, non, c’est juste pas possible!

    Bon, j’adore ton article sur un sujet loin d’être frivole car comme tu l’écris si bien la couverture « c’est important même si ça ne devrait pas l’être et même si des fois, on s’en fiche » (j’ai un peu résumé).

    MAIS comment peux-tu utiliser un Jasper Fforde et encore pire L’affaire Jane Eyre comme contre-exemple??? Bon d’accord, c’est parfaitement justifié, surtout quand on voit les superbes couvertures britanniques, mais, quand même, on ne touche pas à Jasper Fforde ou à ses livres!

    J’avoue un faible pour les couvertures de la collection Totem des éditions Gallmeister (très colorées) et les Penguin classic avec le bandeau noir (très sobres). Et j’admire le travail des éditions du Tripode.
    Certaines belles éditions de classiques, notamment victoriens, me font regretter de les avoir déjà en VO et en VF… même si je n’échangerai pour rien au monde mon vieux Jane Eyre que j’ai tellement relu, avec en couverture l’affiche du film avec Charlotte Gainsbourg.

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    • J’ai pensé à toi avec cet exemple, forcément… mais c’est justement parce que j’ai aimé le livre que je ne comprends pas !
      Si vous ne m’aviez pas conseillé le roman sur le forum je ne l’aurais jamais lu je pense. Pour moi, cette couverture lui enlève un bon bout de son public, alors qu’effectivement les éditions anglaises sont super jolies !
      Bref, je suis dure mais c’est qu’il mérite mieux, ne m’en veux pas trop ♥

      Ah oui, les Gallmeister sont superbes !
      Ça m’arrive aussi de regretter d’avoir déjà un livre parce qu’il y a une réédition plus jolie…

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  7. Il y avait plein d’articles sur les couvertures il y a deux ou trois ans, je crois qu’ils ont permis de changer le paysage editorial français. Et comme Yuko j’adore celles de Folio, surtout leur classiques qu’ils lient avec des tableaux de la même époque. Les couvertures contemporaines un peu moins sauf si elles sont oniriques et m’interpellent.

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    • Ah, je ne savais pas, je ne suivais pas encore la blogo à l’époque ! C’est génial si ça a eu une influence réelle alors.
      C’est vrai que les classiques Folio sont vraiiiment très sympas !

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