Où acheter ses livres ?

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Aujourd’hui, un article un peu hors sujet dans lequel je vais parler de l’aspect bassement matériel de la lecture : l’achat de la came des livres.
Si vous lisez, vous n’êtes pas sans savoir que cette passion peut revenir cher, voire très cher selon votre rythme de lecture ; mais il y a aussi plein de questions qui gravitent autour de l’achat d’un livre. Support dématérialisé ou livre ? Occasion ou neuf ? Quid de l’éthique et de l’écologie ? Comment faire quand on n’a pas un radis dans son porte-monnaie ?

Je vais donc explorer un peu les options pour se fournir en livres, en achat ou autrement (bon, je n’ai pas non plus été jusqu’à parler des prêts entre ami·e·s puisque ça implique déjà d’avoir des lectrices ou lecteurs dans votre entourage, ce qui n’est pas le cas pour tout le monde, je le sais !). C’est un article qui paraîtra un peu « duh » pour beaucoup, mais je réalise peu à peu que certain·e·s ne connaissent pas les solutio
J’espère que cela nous donnera l’occasion de discuter ensemble de ce sujet ô combien important, mais quelquefois un peu épineux.

Acheter ses livres en ville

Les boîtes à livres

Le système est de plus en plus démocratisé et c’est une super nouvelle !
Le principe, c’est que chacun peut déposer des livres et se servir dans un meuble installé sur la voie publique. En France, il y en a de plus en plus, et c’est une initiative qui n’est pas réservée qu’aux grandes villes, puisque plein de villages l’ont également adoptée (vous pouvez retrouver la carte ici). Je m’en suis déjà servie pour déposer des livres et leur donner une seconde vie, mais j’ai aussi fait plusieurs excellentes découvertes grâce à ces petites boîtes, qui ont un taux de renouvellement exceptionnel (à Dijon, les bouquins que j’ai pu déposer avaient déjà disparus une ou deux heures après).
Bref, une option totalement gratuite, écologique et éthique, et qui risque de se développer encore sur les années à venir !

L’avantage : 100 % gratuit, met l’accent sur des belles valeurs (le partage, le recyclage, les liens sociaux), permet de faire des découvertes hors de sa zone de confort.
L’inconvénient : il ne faut pas chercher un livre en particulier, il peut ne rien y avoir, ce n’est pas disponible partout.

 

La bibliothèque

Présentes un peu partout, souvent gratuites sous conditions ou très peu chères (il faut compter autour de 10 euros par an à plein pot), la bibliothèque c’est vraiment chouette et je ne sais pas comment j’aurais tenu ma consommation de romans sans elle.
Le stock dépend vraiment de l’emplacement, mais en général les bibliothèques sont plutôt bien fournies en nouveautés et en BD ; ce sont d’ailleurs mes principaux emprunts. Eh oui, les BD et manga c’est cher, ça se lit vite et je n’ai pas le budget pour me permettre d’acheter sans savoir si ça va me plaire. J’emprunte donc mes BD pour les acheter par la suite, si vraiment ça me plaît ! C’est tout aussi utile pour les nouveautés grand format (je ne mets pas 20 euros dans un livre de 300 pages), les livres de cuisine, les guides touristiques… et tous les livres empruntés au hasard qu’on aurait jamais lus autrement.
Après, l’intérêt de cette option dépend clairement du catalogue. À Lyon, je peux emprunter tout ce qui me tente, ou presque ; le choix est énorme et il me faudra bien trois vies pour arriver à bout des étagères des seize bibliothèques. Dans le village de ma grand-mère, après quelques semaines de vacances chez elle je commençais déjà à sentir quelques limites.
En tout cas, j’ai remarqué que c’est quelquefois une option qu’on a tendance à oublier adulte, alors que c’est vraiment à envisager !

L’avantage : gratuit ou très peu cher, peut être un lieu public très agréable, peut offrir beaucoup de choix et des services numériques… l’ampleur des avantages dépend de votre bibliothèque.
L’inconvénient : c’est le pendant des avantages ; le choix dépend de l’endroit où l’on habite, il n’y a pas non plus de bibliothèque partout, les livres ne nous appartiennent pas, il faut parfois attendre que le précédent emprunteur rende le livre que l’on veut lire pendant trèèès longtemps.

 

Les bouquinistes

Gibert, Boulinier, le Père Pénard à Lyon, les brocantes… cela demande souvent plus de patience qu’en librairie ordinaire, et encore ! J’ai passé trois ans à Paris à acheter mes livres en occasion seulement. Souvent, les romans sont même disponibles en plusieurs exemplaires, permettant de récupérer l’édition de son choix dans un état parfois parfait.
Hors de la capitale, le choix n’est pas toujours aussi vaste, mais il y a des librairies d’occasion dans la plupart des villes grandes et moyennes. Ailleurs, il ne faut pas non plus sous-estimer le pouvoir des vide-greniers !
C’est écologique (vous recyclez le papier et donnez une seconde vie à l’objet), moins cher (puisque c’est de l’occasion) et on peut parfois trouver des pépites qui ne sont plus éditées aujourd’hui.
J’aime également beaucoup fouiller dans les bacs et les étagères et tomber sur le livre que je voulais, il y a un petit côté chasse au trésor pas désagréable !

L’avantage : plus économique, écologique, choix illimité selon où l’on habite, surprise de la trouvaille, on peut trouver des raretés.
L’inconvénient : on ne trouve pas forcément ce que l’on cherche, les livres peuvent être abîmés, il faut avoir plus de temps disponible pour farfouiller.

 

Les librairies indépendantes

Si vous avez les moyens d’acheter neuf, c’est probablement une des meilleures options : merci à vous de faire vivre l’industrie du livre ! La plupart du temps, il existe des cartes de fidélité ou réductions qui permettent de bénéficier de la remise de 5 % sur le prix du livre, au même titre que les grosses enseignes (en France, le prix du livre est unique donc c’est la seule différence possible).
Il y a aussi la joie de nouer une relation sympa avec votre libraire et ça, ça n’a pas de prix ; mon libraire préféré connaît si bien mes goûts qu’il peut me mettre dans mes mains mon prochain coup de cœur sans hésitation. Les librairies indépendantes peuvent aussi être des endroits très agréables pour flâner quand on aime se balader.
Il y en a en plus pour tous les goûts : j’ai mon QG pour la littérature généraliste, pour les livres hyper alternatifs et confidentiels, pour les littératures de l’imaginaire, pour les mangas…
Mais évidemment, et malheureusement, ce choix dépend beaucoup de votre lieu de vie !

L’avantage : plein de choix, possibilité de commander les livres pas disponibles sur le moment (ils mettent environ trois jours à arriver), création d’une relation de confiance, conseil client, existence de librairie spécialisée, possibilité de parler avec des passionné·e·s.
L’inconvénient : pas toujours tout le choix (on peut commander, mais certains timides n’osent pas toujours s’adresser aux libraires et ça peut se comprendre), ça m’est rarement arrivé mais certains libraires peuvent être très désagréables et/ou élitiste, il n’y a parfois pas de librairie selon où l’on habite.

 

Les chaînes

La Fnac, Cultura, les grandes surfaces… L’avantage de ces chaînes culturelles ou généralistes est d’être souvent présentes, même à des endroits où il y a peu de librairies indépendantes, et de rendre l’accès à la culture plus accessible (c’est facile d’intégrer un passage au rayon librairie du Leclerc dans ses courses hebdomadaires, mais tout le monde n’a pas le temps, l’envie ou la possibilité de passer dans sa petite librairie préférée). L’inconvénient, c’est que c’est bien plus froid et impersonnel et que le choix n’est pas toujours aussi vaste, se limitant parfois au top des ventes. En soit, ce n’est pas un mal, mais c’est rarement l’endroit pour découvrir une perle cachée ; tout dépend de vos envies.
L’autre facette de ces chaînes, c’est qu’elles font aussi une concurrence assez dure envers les librairies indépendantes (souvent à cause du préjugé erroné que les livres seraient moins chers dans ces grandes surfaces).

L’avantage : souvent présentes là où il n’y a pas de librairie indépendante (qui sont souvent concentrées en centre-ville), souvent dans les zones commerciales où l’on peut regrouper ses achats.
L’inconvénient : un peu froid et impersonnel, ne soutient pas le réseau de librairies indépendantes, choix plus ou moins restreint (mais ça dépend vraiment).

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Aller chercher mes livres en extérieur, c’est ce que je préfère : j’aime parler de livres, y compris avec des inconnus (je suis bavarde sur internet comme dans la réalité, oups) et je préfère nettement acheter les livres en vrai que sur internet, qui a un aspect plus impersonnel.

La plupart du temps, je ne ressens pas d’urgence à avoir un livre à la seconde près, donc attendre trois ou quatre jours qu’une commande arrive en librairie me convient tout à fait.
En général, si je recherche un livre en particulier, je procède ainsi : d’abord, je vérifie sa présence en stock sur le catalogue de la bibliothèque, puis s’il est disponible dans les librairies d’occasion. Si ça me va d’acheter en neuf, je vais sur le site Place des Librairies, qui me donne les librairies dans lesquelles il est disponible, et je vais ensuite chercher le livre sur place. S’il n’est toujours pas à portée, je commande le livre en librairie !

Mais tout ceci est possible parce que j’habite dans une grande ville : les librairies indépendantes me sont accessibles en cinq à vingt minutes grand maximum, j’ai un super réseau bibliothèque et des libraires sympas…
Forcément, c’est parfois impossible. Que ce soit à cause d’un travail dont les horaires sont incompatibles avec tout ça, à cause de problèmes de santé, d’un handicap ou à cause d’une localisation géographique au fin fond du Jura, là où il faut faire une heure de voiture pour accéder à la première librairie, notre société du numérique a l’avantage de rendre la culture accessible à tous.

Voici donc la seconde option, moins écologique mais plus accessible (et pour moi, c’est important d’être écolo quand on le peut, justement pour que ceux qui ne le peuvent pas puissent se permettre de l’être moins et d’avoir accès à tout).

Acheter les livres depuis son canapé

Les e-books

Eh oui, nul besoin d’avoir du papier pour pouvoir lire ! Les e-books ont tendance à diviser le monde de la lecture, tiraillé entre l’amour du papier et leur praticité. Pour moi, c’est un bon complément au papier dans certains cas : quand on est à l’étranger pour un temps assez long par exemple, cela permet de lire facilement et n’importe où. Cela s’applique d’ailleurs à n’importe quel voyage puisqu’une liseuse est légère et peut transporter plus que toutes nos valises ne le pourront jamais !
On peut également les lire sur téléphone ou ordinateur, même si le confort de lecture est amoindri. Par contre, l’idée reçue qui dirait que les e-books seraient plus écologiques est fausse, le bilan écologique occasionné est plus lourd qu’on ne pourrait le penser. Mais pour les très gros lecteurs, c’est une bonne alternative, que je vois surtout comme une aide occasionnelle.
Il y a deux catégories d’e-books :

  • Les livres libres de droits :
    L’idéal, puisque c’est totalement gratuit et qu’il y a des milliers de classiques disponibles en libre accès, dans toutes les langues ! Pour trimbaler tous les Rougon-Macquart, c’est l’idéal. En dehors des classiques, c’est par contre nettement plus limité.
  • Les e-books payant :
    Là, le souci, c’est que c’est souvent excessivement cher. Les livres sont souvent plus chers que leur version papier en poche ! Mis à part pour les moments où il est compliqué de trouver de quoi lire et si vous n’aimez pas les classiques, je trouve que cela vaut le coup d’acheter des e-books seulement dans le cadre d’opérations promotionnelles.

L’avantage : se transporte partout, possibilité de lire gratuitement plein de classiques, s’achète sans devoir se déplacer et en moins d’une minute.
L’inconvénient : la liseuse a déjà un prix conséquent ! Trop cher en plein prix, pas écologique, pas adapté pour tout ce qui est graphique comme les BD.

 

Les librairies indépendantes sur internet

Eh oui, ça existe ! Il y a plusieurs sites regroupant les librairies indépendants (comme Librairies Indépendantes ou Mollat) qui permettent de recevoir directement chez soi les livres. Il suffit de taper le nom du livre, renseigner son code postal, et on indique la disponibilité et le mode de retrait : en farfouillant un peu, je constate que la plupart des librairies se proposent d’envoyer le roman à domicile !
Et si le livre est déjà en stock dans la librairie, ce n’est même pas plus long que de commander via Amazon, pour un bénéfice éthique tout de même non-négligeable.

L’avantage : comme n’importe quelle commande internet, mais en version éthique puisqu’on fait vivre les libraires et non Amazon !
L’inconvénient : pas très écologique de faire des livraisons (mais on en a parlé plus haut), pas disponible dans tous les recoins du globe (par contre, j’ai l’impression que la France est bien couverte), temps de livraison plus long si le livre n’est pas en stock.

 

Les grandes surfaces sur internet

Alors oui, Amazon c’est mal (pas la peine de s’étendre sur le pourquoi, en général les gens le savent à peu près ; si jamais, voici un court article et une vidéo plus longue avec pas mal de sources en description).
Malheureusement, si le géant des ventes est en première place depuis des années, c’est que dans certains cas, c’est difficile de s’en passer (et c’est devenu un réflexe très facile pour beaucoup).
Comme le répliquent les défenseurs de la plateforme lors des débats, que faire quand on a besoin d’un livre de droit ultra rare pour le lendemain, ou pour acheter des livres en langues étrangères sans vider son compte en banque ? Que faire pour envoyer facilement un roman à son cousin en Nouvelle-Zélande, tout en lui permettant de le retourner sans trop de difficultés ?
Et effectivement, j’admets bien qu’Amazon peut être très pratique. Pour moi, c’est juste que dans l’idéal, ce serait une solution de dernier recours : ce n’est pas possible d’être parfait dans la lutte pour la sauvegarde de la planète et des droits sociaux ; par contre, quand un sacrifice personnel minimal permet de changer les choses, même à toute petite échelle, je trouve ça chouette de faire le choix le plus éthique.
(Côté Fnac, Cultura et compagnie, je crois que c’est un peu mieux, mais ça n’offre pas les mêmes services que le géant donc c’est moins souvent mis sur le plateau.)

L’avantage : pratique, rapide, accessible pour tout le monde, choix infini y compris en littérature étrangère et raretés, possibilité d’échanger facilement.
L’inconvénient : entretient un système pas terrible, que ce soit niveau écologie ou éthique.

Et voilà pour un article que j’ai essayé de rendre le plus complet possible et le moins jugeant (c’est facile de dire « Amazon Satan » en habitant à Lyon, je le sais bien). De toute façon, chacun fait ses propres choix selon ses valeurs, ses possibilités et ses limitations économiques, géographiques…. L’important, pour moi, est de connaître ses options et de réfléchir ensuite à ses propres réflexes.
Mais bon : team librairie indépendante rpz !


Et vous, vous les récupérez où vos livres ?
Connaissez-vous d’autres moyens de se fournir ?

17 réflexions sur “Où acheter ses livres ?

  1. Article très intéressant et super complet. Je ne pense pas assez aux boîtes à livres, alors que j’en ai quelques uns dont j’aimerais me « débarrasser ».
    Un truc sympa aussi, c’est de tomber au détour d’une rue sur un carton écrit : « servez-vous ». Mais c’est assez aléatoire.

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    • Ah, c’est sûr que c’est tellement récent que c’est difficile de prendre le réflexe.
      C’est vrai que c’est bien sympa ça, quelquefois mes voisins laissent des livres à dispositions près des boîtes aux lettres, c’est une chouette idée !

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  2. Très bon récapitulatif ! Les boîtes à livres, c’est cool, mais tu as raison, on peut être ravi comme déçu. Et il y en a aussi qui les prennent pour des poubelles… Je commence à comprendre l’agacement d’associations comme Emmaüs !

    La bibliothèque, je n’ai absolument pas le réflexe, je n’y suis même pas inscrite. Avec toute ma PAL, je n’ai pas de quoi me plaindre de toute façon…

    Alors, c’est pas que ce soit raisonnable du tout pour mon porte-monnaie, mais… oui, je vais en librairie indépendante ! J’ai pas forcément créé de lien avec mes libraires à proprement parler, mais ça arrive qu’on discute vite fait à la caisse. J’aime tellement ma librairie ❤ Je n'ai pas envie de quitter ma ville juste pour elle TT

    Sinon, je boycotte Amazon et ne vais pas faire de commandes sur Internet. Sauf que… il n'y a pas si longtemps, j'ai commandé sur la Fnac car j'ai acheté une BD (Insolente Veggie) et que je n'ai pas envie que les libraires de la librairie de BD sachent que je suis végétarienne et me posent des questions… La honte et l'envie de ne pas passer un mauvais moment peuvent conduire aussi à un achat sur Internet !

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    • Ah, je n’avais pas vraiment entendu parler des bémols des associations sur les boîte à livres, il faut que je me renseigne dessus !
      Mais c’est clair que certains abusent, on trouve de ces trucs parfois… la dernière fois il y avait toute une pile de Valeurs Actuelles 😡

      Haaaan, je veux connaître ta librairie ! J’adore faire du tourisme de librairie, dans chaque ville où je vais je cherche une librairie indépendante à explorer….

      Et je comprends complètement, ça m’est déjà arrivé de commander certains romans ou mangas que je n’assumais pas… maintenant j’en ai globalement rien à cirer, je suis devenue trop blasée faut croire 😀

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      • Oui, parfois, c’est le bazar. Mais ça dépend des lieux des boîtes à livres dans la ville, moins elle est connue et éloignée du centre-ville, plus elle est rangée correctement.

        Hinhin, une nouvelle recrue /pan/ (en plus, je pense vraiment que tu peux aimer)

        J’aimerais aussi arriver à ce stade du je-m’en-foutisme xD

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  3. J’aime beaucoup le souci et la sensiblité que tu as vis-à-vis des librairies indépendantes ! 🙂
    J’achète par différentes voies : lirairies indépendantes physiques (dont la librairie de ma ville à qui je passe pas mal commande), Gibert Joseph en ligne qui me permet de trouver des occasions et enfin chez Emmaüs qui allie petits prix et investissement pour une cause. 🙂

    Après, on fait des prêts entre amis et j’emprunte au boulot (bibliothèque spécialisée) ce qui permet à ma carte bleue de souffler. ^^

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  4. Emmaüs c’est top, j’en ai un très grand près de chez moi et je trouve toujours plein de livres pour quelques euros. Sinon la librairie indépendante c’est ce que je préfère mais j’y vais pas souvent car ils me connaissent un peu trop bien et je vois trop de choses qui me tente… 😁 En ce moment je vais pas mal à la bibliothèque de mon village car je veux qu’elle vive. D’ailleurs la dernière fois ils m’ont demandé quel livre de la rentrée littéraire je souhaiterais qu’ils achètent. J’ai trouvé ça vraiment cool !

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    • Vous êtes plusieurs à en parler, et c’est vrai que je n’y pense quasiment jamais, il faut que j’intègre plus le réflexe !
      Ahah, c’est clair que c’est une sacrée épreuve de tentation quand les librairies connaissent tes goûts :p
      C’est top une bibliothèque autant à l’écoute, ça donne vraiment envie de la soutenir !

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  5. Quand j’étais à Paris, j’étais comme toi : librairies indépendantes et bibliothèques à fond ! Le choix était tellement vaste que c’était un régal. (Et ça me manque d’ailleurs !)
    Maintenant que j’ai déménagé… c’est autre chose. La bibliothèque de mon village est vraiment petite, notamment en BD (or, c’est ce que je recherche avant tout à cause du coût à l’achat…), c’est un peu la misère. Les bib du coin doivent se mettre en réseau, ça sera peut-être un peu plus intéressant après… Niveau librairies, idem. Il n’y a qu’une maison de la presse, donc on n’est pas vraiment dans la librairie de mes rêves. Mais bon, ils ont pas mal de bouquins et ils ne vendent pas de clopes, donc je les encourage en leur prenant un livre de temps en temps (ma mère travaille dans une maison de la presse et elle a vu le rayon librairie fondre face à l’arrivée des clopes et autres merdes, et elle est tellement contente quand elle vend un livre, mais je me dis que c’est peut-être pareil et qu’ils méritent quelques encouragements ^^).
    Faudrait que j’aille voir à Rennes, aussi bien côté librairie indé que bibliothèque, mais ça demande de prendre le bus… et d’aller en ville tout simplement, ce qui m’enchante moyen…

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    • C’est clair que Paris a bien des inconvénients, mais pas celui du manque de choix culturel.
      Et je comprends carrément, je ne lis des BD quasiment que grâce à la bibliothèque, c’est tellement cher !
      Ma belle-famille habite aussi dans un village (où il n’y a même pas de bibliothèque, donc bon…) et c’est vrai que c’est un peu frustrant de devoir prendre le bus ou la voiture pour se fournir en livres. C’est là où internet est vraiment une grande aide, ne serait-ce que pour la variété de conseils qu’on peut retrouver sur les blogs et ailleurs et qui permet de connaître autre chose que les têtes de ventes.

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      • Culturellement, Paris est quand même un lieu exceptionnel. Mais c’est tellement l’horreur d’y vivre que, malgré tout, je ne le regrette pas une minute (une seconde de temps en temps éventuellement, mais pas plus). Bref, je compte m’inscrire à la bibliothèque de Rennes un de ces quatre. Quand j’aurai retrouvé le courage d’aller en ville. Mais ne serait-ce que pour le BD, je pense que ça en vaudra le coup.
        Mais avoir plein de conseils et ne pas pouvoir mettre la main sur les livres est très frustrant aussi !

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  6. De mon côté, c’est bien évidemment librairie généraliste indépendante, au singulier, ma très chère Fleur qui pousse à l’intérieur, et quand ils n’ont pas en stock un livre que je veux, je le leur commande.

    J’ajouterais bien à ta liste deux autres types de fournisseurs de came euh, pardon, de livres:
    – les box littéraires (mais je crois que tu nous feras un jour un article à ce sujet 😉 ). Je suis accro à Exploratology et à la box de ma librairie,
    – les sites de livres d’occasion sur internet, dont je suis une sacrée consommatrice (merci à Jacmel pour la découverte, d’ailleurs 🙂 ). Il y a par ex. le géant Momox, qui a un choix impressionnant (et propose aussi d’autres produits culturels), Livrenpoche ou encore Recyclivre, intéressant notamment par ses engagements solidaires et écologiques.

    Par contre, je me pose la question de l’impact écologique des livraisons à domicile, comme tu l’écris. Les librairies indépendantes (ou les grandes surfaces) aussi sont livrées et avec des emballages, par des véhicules qui peuvent être ou pas « écologiques » (si c’est la Poste, c’est souvent électrique), si tu prends ta voiture pour aller acheter ton livre, c’est pareil qu’une livraison à domicile et au final, la livraison (à domicile ou dans les magasins) ne représente qu’une faible part de l’impact écologique et de l’empreinte carbone globale d’un livre (traitement de la pâte à papier, impression des livres, et vente dans des endroits souvent très éloignés les uns des autres, d’où beaucoup de transport).
    C’est intéressant comme question, il faudrait que je me penche davantage sur la question (et j’imagine qu’il doit aussi exister des comparatifs écologiques papier versus numérique). 🙂

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    • La Fleur ♥
      Et je vais carrément parler des box un jour, je me tâte à commander Exploratology ce mois-ci vu le thème en plus… (et la prochaine fois que je passe à Dijon je veux récupérer la box de la Fleur, ralalah pourquoi tant de tentations !)
      Par contre, je n’ai jamais commandé en occasion sur internet, je crois que j’aime vraiment la fouille et la découverte (et pouvoir vérifier l’état du livre, aussi). Tu n’as jamais eu de mauvaises surprises ? (à part le roman reçu en allemand :p)

      Ah oui, c’est pas faux ça, j’étais trop centrée sur ma situation de citadine où je n’ai pas à prendre la voiture.
      C’est effectivement très intéressant comme question, il faudra que je fasse des recherches pour un article « Lecture écologique » un de ces quatre, merci pour l’idée 😀

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  7. Pour Explo, j’accroche vraiment avec le thème halloweenesque, par contre, j’ai tendance à ne pas trop aimer le format « nouvelles »… mais si c’est Marjorie qui choisi, je dis quand même oui, les yeux fermés :-). Tiens, ça me donne envie d’aller voir dans ma PAL si j’ai des livres un peu gothique, étrange, chair de poule… Peut-être Les oiseaux de Du Maurier?

    Si tu as envie d’une petite parlotte à la Fleur la prochaine fois que tu passes dans la cité des Ducs, n’hésites pas! On pourrait même se choisir notre lecture commune dans une de leur box.

    Pour l’instant, à part Watershipdown en allemand, je n’ai pas eu de mauvaise surprise sur les sites d’occasion. En général, ils précisent dans quel état se trouve le livre de « comme neuf » à « acceptable », avec un prix dégressif, à toi de choisir ensuite. Par contre, sur momox, je n’arrive pas toujours à voir s’il s’agit d’un grand format ou d’un poche (pb de rangement et de confort lors de la lecture).

    Cool pour le futur article « Lecture écologique ». Moi, je me rassure toujours en me disant que ma bibliothèque est, en fait, un puit de carbone, en achetant en occasion et en donnant les (quelques) livres que je ne veux pas garder.

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    • Pareil, les nouvelles c’est pas trop mon truc mais j’ai confiance en Marjorie (et les nouvelles fantastiques/horrifiques, j’aime bien quand même, ça me rappelle mes lectures de Poe/Maupassant et compagnie au collège)
      Ah oui, Du Maurier c’est bien pour l’ambiance ! Je pense que je vais chercher un classique gothique anglais, c’est tellement bien pour la période.

      Ouii, avec grand plaisir ! Je repasse peut-être à Jondi fin octobre, je te tiens au courant.

      Idem, et puis de tous les loisirs, il y a pire que la lecture pour la planète !

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