La Maison dans laquelle – Mariam Petrosyan

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J’ai vu pour la première fois La Maison dans laquelle sur l’étal d’une librairie et mon regard a été irrémédiablement attiré par ce roman (c’est les paillettes ça). Le titre est intriguant, tout comme la police d’écriture et le laconique

NE PAS FRAPPER
NE PAS ENTRER

qui saute aux yeux quand on retourne l’objet. Tout est soigné dans cette édition, de la première à la dernière page en passant par la tranche. Tout est bien trouvé, tout est parfait : je ne peux que féliciter Monsieur Toussaint Louverture pour la qualité de ses choix éditoriaux (qui m’avaient déjà impressionnée lors de ma lecture de Watership Down). Cette brique (950 pages tout de même) se soupèse, se découvre, se feuillette, et réserve son lot de surprise : quand je suis tombée sur une écriture manuscrite (et pas juste une police imitant une écriture manuscrite – il n’y a rien de pire que ça pour casser l’immersion à mon avis -, une vraie écriture manuscrite) au cœur du roman j’ai su qu’il fallait lire ce texte (d’autant que je n’avais toujours aucune idée de quoi il retournait).Lire la suite »

D’Eugène Onéguine à Songe à la Douceur

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Il y a quelques mois j’ai lu Eugène Onéguine,
roman russe d’Alexandre Pouchkine
en vers, même en tétramètres iambiques
(c’est Wikipédia qui le dit).
Sorti en 1832, il est considéré aujourd’hui
encore
comme un chef-d’œuvre poétique.

Il y a quelques semaines j’ai lu Songe à la Douceur,
roman français de Clémentine Beauvais
en vers libres.
Réécriture de la poésie de Pouchkine
en roman jeunesse
(c’est pas banal).

Est-ce que c’était une bonne idée ?
Est-ce que j’ai un préféré ?
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