J’ai vu pour la première fois La Maison dans laquelle sur l’étal d’une librairie et mon regard a été irrémédiablement attiré par ce roman (c’est les paillettes ça). Le titre est intriguant, tout comme la police d’écriture et le laconique
NE PAS FRAPPER
NE PAS ENTRER
qui saute aux yeux quand on retourne l’objet. Tout est soigné dans cette édition, de la première à la dernière page en passant par la tranche. Tout est bien trouvé, tout est parfait : je ne peux que féliciter Monsieur Toussaint Louverture pour la qualité de ses choix éditoriaux (qui m’avaient déjà impressionnée lors de ma lecture de Watership Down). Cette brique (950 pages tout de même) se soupèse, se découvre, se feuillette, et réserve son lot de surprise : quand je suis tombée sur une écriture manuscrite (et pas juste une police imitant une écriture manuscrite – il n’y a rien de pire que ça pour casser l’immersion à mon avis -, une vraie écriture manuscrite) au cœur du roman j’ai su qu’il fallait lire ce texte (d’autant que je n’avais toujours aucune idée de quoi il retournait).Lire la suite »