Un jour tu me reviendras – Lisa Kleypas

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Ou : Elle lit un roman Aventure & Passion, la suite va vous étonner.

Voici aujourd’hui un article un peu particulier puisque je l’ai écrit en même temps que j’ai lu le roman. Ce sont donc des impressions et découvertes complètement à chaud !
Ça faisait un bout de temps que je voulais tenter l’expérience, de préférence avec un genre que je ne lis pas. C’est chose faite avec ce superbe représentant de la romance : Un jour tu me reviendras de Lisa Kleypas. Pour cette courageuse investigation journalistique, je remercie ma mère, qui a fait le tri des bouquins les plus niais de sa bibliothèque et m’a gentiment offert celui-ci.

Disclaimer : je n’ai rien contre la romance en général, pas même contre ses représentants les plus kitsch. La romance est un genre comme les autres, contenant des perles engagées ou pas, drôles ou pas, émouvantes ou pas… et ses petites merdouilles mal écrites.
Si j’ai choisi de lire celui-ci en particulier, c’est que je trouve sa couverture formidable et son résumé vraiment drôle. Ma mère l’ayant trouvé très mauvais, je me suis dit que ça serait mon plaisir coupable de mauvais livre, un truc que j’aime faire de temps en temps avec tous les genres. Je ne suis pas maso et je ne m’inflige rien du tout ; un peu à la manière des téléfilms de noël bien niaiseux en décembre, je m’attends à passer un bon moment en le lisant. (Et un de ces quatre, j’irai lire de la vraie bonne romance !)

Sur ce, commençons par le commencement : la couverture est à la hauteur de tout ce que j’attendais en découvrant un roman de la collection Aventure & Passion. Le regard alangui de la jeune femme blonde (et mince, et blanche, elle ferme les yeux mais elle les a probablement bleus, god forbid une héroïne qui ne soit pas 100 % WASP), sa robe rose romantique mettant en valeur sa jolie poitrine, la posture virile et sexy de l’homme brun et mystérieux (lui, je sens qu’il aura un regard sombre mais dans lequel on sentira toute sa passion), sa MOUSTACHE, le fond rouge-rosé prouvant de fait l’amour et la passion (et probablement l’aventure vu que c’est le nom de la collection), la police d’écriture, le titre romantique et plein de suspens… On admirera également le petit détail qui tue : l’éclat étincelant dessiné sur chacun des bijoux de l’héroïne.

Du côté de la quatrième de couverture on découvre l’autrice, Lisa Kleypas, Miss Massachusetts des années 80. Quant au résumé, c’est prometteur :

Quelle corvée cette réception chez Lord Brandon !
S’il est quelque chose que Jessica déteste, c’est bien ce numéro de séductrice que son patron lui fait jouer auprès d’éventuels mécènes. C’est si humiliant !
Mais Logan Scott, implacable, lui chuchote à l’oreille :
– Lord Harrigton me semble mûr. Il adore le théâtre et les jolies femmes… […] Ah, et n’oubliez pas ce grand homme brun ! Il est en train d’accumuler l’une des plus grosses fortunes du royaume.
– Qui est-ce ? demande distraitement Jessica ?
– Le marquis de Savage.
Jessica en reste pétrifiée. Lord Savage n’est autre que l’homme auquel sa famille l’a mariée alors qu’elle était enfant ! Et qu’elle fuit depuis des années… Jamais elle n’avait imaginé que son époux puisse être aussi séduisant !

Alors déjà : il y a une Jessica et un Brandon, on dirait Amour, Gloire et Beauté. Le patron de Jessica semble être une sacrée ordure et j’espère qu’elle lui en collera une avant la fin du roman. D’ailleurs, niveau anti-féminisme on est déjà servis : en plus d’être forcée de séduire pour avoir des rôles, Jessica a été mariée enfant par sa famille.
Jessica va-t-elle demander le divorce, emmener Logan Scott aux Prud’hommes et signaler ses parents à l’ASE ? Plus qu’à lire le roman pour le découvrir !

Le prologue m’apprend que l’intrigue se déroule en 1824. On y découvre Lord Savage, un homme gouverné par « la logique et la raison » mais qui a fort envie de faire crac crac en cette belle soirée, surtout lorsqu’il rencontre une jolie comédienne mince et blonde (je la soupçonne d’être Jessica). Il l’embrasse mais elle s’enfuit, je me demande bien s’ils vont se retrouver plus tard…
Première bonne surprise : le style d’écriture est simple, cliché mais pas mauvais, j’ai déjà lu bien pire ! C’est désuet, certes, mais pas désagréable. Et puis l’usage de points de suspension mélodramatiques est assez modérée, merci.

Après quelques dizaines de pages et quelques années plus tard, Logan Scott est finalement moins pire que l’ancien patron de Jessica-qui-s’appelle-en-fait-Julia (il demande juste de séduire les mécènes et pas de coucher avec) même s’il a été terriblement surpris que l’héroïne soit talentueuse en plus d’être très belle (et très mince)(c’est précisé régulièrement au cas où on ose la visualiser avec des poignées d’amour entre deux pages, j’imagine).
On apprend aussi officiellement le terrible secret révélé dans le résumé : son mariage quand elle avait quatre ans et son mari sept.

Il glissa la main sous sa chevelure, sentit sa nuque se raidir. Elle émit un petit gémissement de protestation quand il l’attira de nouveau à lui, doucement, progressivement.
– Il ne faut pas… souffla-t-elle.
– Je m’en moque.

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Pino Daeni, l’illustrateur de la couverture, fait des choses franchement jolies !

J’en suis maintenant à la moitié du roman et ça part vraiment en soap-opéra. L’héroïne a rencontré son ancien mari qui ne sait pas qu’il est son mari et qui la séduit mais son amante est enceinte ou l’est-elle vraiment puisqu’elle est brune et manipulatrice (et s’appelle Pauline) ? Heureusement, la morale est sauve : l’héroïne a, certes, couché avec Lord Savage mais c’est bien un acte intra-conjugual (ou l’un des partis n’est pas au courant) et elle était vierge et pure (laissez moi vomir).
D’ailleurs, le point le plus cringe du roman est pour le moment cette description de la virginité comme quelque chose d’admirable. Lord Savage est surpris et fier de découvrir qu’elle est vierge (et le dit en termes que je ne retranscrirais pas ici parce que c’est vraiment glauque). J’ai eu des frissons d’horreur à lire ça, de même que devant sa satisfaction à observer les taches de sang sur les draps blancs le lendemain. Rappelons à toutes fins utiles que la virginité est une construction sociale et que la valeur d’une femme ne se définit pas par le nombre de partenaires qu’elle a eu, que ce soit zéro ou deux-cents. Le héros est donc un gros creep, super romantique, j’adore… On va dire que ça se justifie par l’époque mais : beurk.

Mis à part ça, le consentement est plutôt respecté, c’est déjà ça.
Concernant les clichés sexistes, c’est comme le style ; je m’attendais tellement à pire que je suis agréablement surprise. Ça reste mauvais, mais j’ai lu des choses vraiment mal écrites et bien plus violemment misogynes dans des romans contemporains acclamés par la critique.
Niveau cliché, c’est du côté de la scène de sexe qu’on est servis. Pour le coup, ça pouvait difficilement être plus kitsch et drôle. Il y a quand même l’emploi d’expressions fabuleuses comme « virilité palpitante » et « fleur humide de son intimité ».

–  Bon sang ! grogna William à voix basse sans quitter la scène des yeux, tu as une chance de tous les diables ! Tu devrais baiser les pieds de notre père pour t’avoir arrangé un mariage avec cette créature de rêve !

Bon, j’ai terminé.
Et oulalah, c’était pas terrible.
Les rebondissements multiples font totalement soap-opéra et téléphonés, avec des changements brutaux et pas très crédibles de personnalités.
La morale est sauve : la méchante manipulatrice brune qui aime dominer pendant le sexe est punie d’avoir fait semblant d’être enceinte (l’autrice fait comme s’il n’y avait aucun doute sur sa méchanceté et ses mensonges, sauf qu’à part le biais narratif rien ne le prouve avant un bon moment. Les héros se comportent donc cruellement à son égard sur le simple fait qu’elle aime aguicher…) ; l’amie délurée de l’héroïne termine avec le nice guy après avoir enchaîné les conquêtes superficielles ; Jessica/Julie se marie officiellement avec Lord Savage et se retire de la scène pour être actionnaire du théâtre, lui permettant de rester à la maison s’occuper des futurs marmots et de son homme.
Ça ne brille pas de progressisme mais ce n’est pas ce que je demandais au roman non plus donc on va dire que ça aurait pu être pire.

Par contre, la scène finale de réconciliation est bien plus perturbante (tw viol) : après lui avoir dit 150 fois de ne plus la contacter, Lord Savage fait kidnapper, ligoter et bâillonner Julia et lui annonce qu’il va la violer (enfin, pour lui c’est « juste » du sexe non-consentant mais puisqu’elle aimera ça, ce ne sera pas un viol)(c’est évidemment un viol).
Le patron de Julia intervient alors pour la sauver, et après une petite bagarre entre les deux hommes elle décide de rester avec Lord Savage, lui déclare son amour, il accepte de la laisser continuer d’être actrice et tadam, tout est bien qui finit bien ils se marient et c’est super, Savage est un mari parfait, à l’écoute et respectueux de sa partenaire.

Et là, j’ai bugué. Pour le moment, le consentement était une donnée plutôt important de l’histoire mais soudain plus du tout, et c’est même ça qui leur permet d’être ensemble. Sur un plan purement narratif c’est peu crédible et très expédié. Il n’y a aucune cohérence dans le personnage de Lord Savage qui est tantôt plutôt ouvert d’esprit et respectueux, tantôt possessif, jaloux et violent.
Nettement plus grave, c’est éthiquement déplorable : dans une romance censée être gentiment érotique et romantique (Un jour tu me reviendras n’est pas Histoire d’O), faire passer un message pareil c’est pas terrible.
Je ne dis pas que la littérature ne doit représenter que des romances saines et normales et je conçois parfaitement que l’on puisse fantasmer sur des passages plus violents. Ce qui me gêne, c’est que ces moments très violents soient représentés comme romantiques et passionnels, prémices d’une relation saine et respectueuse, sans être ne serait-ce qu’un peu remis en question.

Julia le regarda avec horreur. Quel égoïste, quel triste individu ! Il se vengeait en la terrorisant.

(Littéralement 10 pages et 10 minutes après elle veut l’épouser et lui faire des enfants. Je retourne vomir.)

Même en trouvant le texte un peu trop sucré et vide à mon goût, je voyais totalement pourquoi on pouvait aimer lire ça… jusqu’au final, qui me fait me demander si c’est fréquent dans les romances littéraires de trouver des passages pareils. Malheureusement, les best-sellers actuels des romances érotiques sont à chercher du côté 50 nuances de gris et compagnie : c’est donc difficile de me départir de cet a priori.
Conclusion ? Et bien ça ne me donne pas envie d’en lire plus. La prochaine fois, j’irai chercher une romance contemporaine précédée de bons avis, histoire de ne pas grincer des dents toutes les dix pages et de bousculer un peu mes idées reçues sur le genre (en même temps, j’ai cherché avec celui-là. Mais je pensais qu’il serait plus niais que glauque, loupé).

J’ai aimé :
– l’écriture, simple et un peu vieillotte, mais qui ne pique pas les yeux
– l’importance du consentement (la plupart du temps)
– le côté soap-opéra pas crédible très rigolo par moment
– la couverture et la SEXY MOUSTACHE du héros
– la rapidité à laquelle le roman se lit

Je n’ai pas aimé :
– les personnages, creux et inconsistants
– les clichés sexistes et les clichés tout courts
– le tout est très vide : les ressorts sont trop gros, ça semble avoir été écrit à la chaîne
– Les héros ne s’appellent pas Brandon et Jessica mais David et Julia 😦

J’ai détesté :
– la sacralisation de la virginité par le héros, hyper glauque (chacun sacralise sa propre virginité si ça lui chante mais là, c’est le mec voit sa partenaire comme plus pure à cause de ça : beurk beurk beurk)
– et SURTOUT, l’enlèvement, les agressions sexuelles et la tentative de viol du final, montrés comme romantiques et passionnels


Et vous, connaissez-vous mieux le genre, et avez-vous quelques pépites à faire découvrir ?
Pensez-vous qu’il faille réfléchir à l’éthique quand on écrit, ou que ça n’a aucune place dans la littérature ?

23 réflexions sur “Un jour tu me reviendras – Lisa Kleypas

  1. J’ai bien ri en lisant ton article ! (ça en fait deux d’affilée si tu notes bien) Mais pas toujours, car le kidnapping et le viol à la fin, je crois que j’aurais balancé le livre par la fenêtre. Tu as eu bien de la patience de lire ça ! La dernière fois que j’ai lu un truc pareil, je devais être ado, je crois. Mais bon, comme tu recherchais ce genre de lectures, tu es effectivement tombée sur le gros lot !

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    • Yep, je n’ai pas vraiment rigolé non plus à la fin, si ça avait été comme ça dès le début j’aurai directement abandonné d’ailleurs ! (là il restait une vingtaine de pages seulement donc je me suis contentée de fulminer)

      Contente de t’avoir fait rigoler 😀

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  2. Ta chronique est géniale, j’ai beaucoup souris, surtout que l’on voit vraiment ta progression et c’est top ! Je me permettrais de reprendre un peu le même modèle, peut-être, pour un livre dont j’avais des a priori. J’ai lu plusieurs romances mais je les ai trouvé tout aussi niaises. Par contre, je sais que j’avais été fan d’une série de livre sur les Highlanders.

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  3. Je salue ton audace et ton courage de t’être lancée dans cette lecture qui n’aurait pas été aussi terrible que ça si tu n’avais pas soulevé la fin. Mais comment on peut écrire ça et vouloir rendre romantique une tentative de viol ? Et cette sacralisation désespérante de la virginité…

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  4. Ah tiens ça me fait penser à ma chronique sur Outlander 😅 en tout cas j’ai beaucoup, beaucoup ri ! J’ai pas beaucoup d’expérience en romance, j’ai beaucoup aimé « avant toi » de Jojo Moyes mais c’est finalement peu centré sur l’histoire d’amour alors c’est le mieux que je puisse te proposer, mais c’est pas le plus représentatif ^^

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    • Ahah, c’est vrai qu’il y a des ressemblances entre les deux romans 😀 (bon, après j’ai moyennement aimé Outlander pour toutes les raisons que tu as évoquées mais c’est quand même mieux qu’Un jour tu me reviendras, je le lui accorde)
      Il faudra peut-être que je tente Avant toi alors, ce n’est pas trop mélo ?

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  5. Tu t’étais bien gardée de me dire que l’héroïne de cette petite pépite s’appelait Jessica 😀

    Je te trouve admirable d’avoir dépassé les a priori liés au genre et à la couverture (et je te soupçonne d’avoir un faible inconscient pour la moustache 😉 ) et d’avoir fait de cette lecture un article drôle et au final assez impartial; à ta place j’aurais très certainement eu du mal à ne pas déverser toutes mes réserves de cynisme fielleux, quitte à en rajouter un peu.

    Il peut m’arriver de regarder des séries/films/animés dont je sais que je vais les trouver au mieux moyens, mais avec les livres, c’est juste impossible, j’ai besoin d’avoir un a priori positif, de croire à la possibilité d’un coup de coeur… zut, ça ne commence pas à ressembler un peu à de la romance ce que j’écris? 🙂

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    • Ahah, c’est vrai qu’ils l’appellent comme ça dans le résumé mais en fait c’est Julia, ouf, l’honneur des Jessica est sauf !

      (oulalah la moustache c’est un non sans ambiguïté, je m’insurge contre ces accusations injustes :p)
      Je suis contente que tu me dises ça, j’ai vraiment essayé de ne pas avoir l’air méprisante envers le roman donc ça me fait plaisir d’y être parvenue ! (à l’écrit en tout cas, à l’oral je pense que j’étais probablement plus virulente et moins impartiale :D)

      Il faut dire qu’avec les livres c’est une belle histoire d’amour donc ce n’est pas vraiment étonnant ♥

      J’aime

  6. J’aime beaucoup ce format « d’avis à chaud » un peu comme LemonJune avec ses lectures en direct qui donne son ressenti. Je me suis toujours demandées comment adapter ça pour un blog sans que ce soit lourd et répétitif, et tu mènes ça bien franchement ! En plus le choix du livre est tout simplement excellent pour s’essayer à cet exercice. (je t’avoue qu’au début j’ai vu la couverture, je n’ai pas pu m’empêcher à un « Pauline ? Lire ça ? »… et me dire que c’était peut-être que la couverture et le titre qui étaient craignos… )
    C’est très drôle à lire et honnête, ton expression rend vraiment l’article passionnant à lire ! Comme beaucoup la scène finale… Enfin… Comment l’autrice en est arrivée là ? « Oh j’manque de me faire violer, pour une fois que la victime peut se faire violer non non je montre que le viol c’est trop cool putain, restons avec son agresseur ! », quelle belle morale que voilà. Vraiment le truc à vomir et à cauchemarder…
    Par contre, je ne sais pas comment l’illustrateur des trucs canons s’est retrouvé là pour une couverture représentante de son contenu…

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    • Merci beauuuucoup ! J’ai fait ça sans trop savoir si ça allait réussir ou non et je me suis bien amusée, je referais probablement ce type de « lecture en direct » !
      (Même si il faut avouer que le format vidéo s’y prête forcément mieux)

      Ahah, c’est étonnant, j’ai eu plein de retours de personnes surprises que je lise ce beau roman :p

      Yep, cette morale est à gerber. L’épilogue « Machin est un mari adorable et respectueux » m’a tuée. Le plus fou c’est qu’en regardant les avis sur internet après coup, la plupart des lectrices ont trouvé l’histoire super et romantique…

      On est bien d’accord pour l’illustrateur. Remarque, ça doit être rigolo à dessiner ?

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      • C’est vrai que le format vidéo s’y prête mieux mais disons que ce type d’article façon « notes de lecture » n’est pas mal non plus franchement, y’a un aspect un peu journal qui me plaît bien perso.

        Disons que…. Tu nous as habitué à d’autres types de lectures. 😉

        Je crois que c’est le pire les avis en fait… Ca finit de t’achever après la morale…

        C’est vrai y’a un côté « tiens aujourd’hui je fais un truc hyper cliché pour le défi » qui peut être drôle tellement c’est… ridicule. Espérons que l’illustrateur l’a vécu comme ça et non qu’il était merveilleusement fier de son boulot. ^^’

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  7. Je te trouve incroyable t’être lancée dans un livre comme ça, le combo couverture + résumé aurait suffit à balancer le livre très loin de moi. ^^
    En tout cas, j’adore cette chronique au fil des pages et le fait que tu aies su le juger sans a priori, allant jusqu’à lui trouver des qualités. Par contre, tes deux derniers points très négatifs sont rédhibitoires. C’est à vomir. Comment peut-on arriver à cette conclusion ?! Le pire est que certaines romances actuelles n’ont pas l’air de faire mieux. Ce que Maned Wolf disait d’Outlander ou ce que je sais de Cinquante nuances de Grey ne me donnent pas plus envie.

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    • J’ai des idées à la con parfois, rien de bien courageux en tout cas 😀

      Totalement d’accord avec toi, j’aurai vraiment pu passer outre et rigoler des défauts et clichés du roman mais la conclusion, c’est un non radical. D’ailleurs, ma mère était très choquée quand je lui ai parlé de tout ça (et m’a filé de la romance à la couverture bien niaise aussi, mais écrite par une autrice apparemment connue pour des essais féministes autour de la romance, ça peut être intéressant)(bon, pour l’instant j’ai eu ma dose, mais plus tard !)
      C’est ça le pire en fait, que ça n’ait pas tant évolué que ça. Après, Outlander date du tout début des années 90 donc ce n’est pas si récent que ça… mais ce n’est pas si vieux non plus.

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      • Oui, ça aurait pu être rigolo parce que tu ne t’attendais pas à un monument de la littérature et les chichés cucul étaient bien prévisibles, mais là…
        Ah, et c’est quoi ce chef-d’oeuvre ? ^^
        Ah oui, j’oublie toujours que ça date des années 90. Mais bon, quand même, ce n’est si dépassé quand même…

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